Non ce titre n’est pas celui d’un épisode de bioman. Il s’agit bien de l’article du jour. Ici commencent trois jours de fêtes religieuses: Galungan. On est bien tombé car elle a lieu tout les 210 jours. A vrai dire c’est plus une fête familiale que collective, d’ailleurs à cette période tout le monde retourne dans son village retrouver sa famille et fêter la victoire du bien sur le mal. Il y’a plus personne en ville, tout tourne au ralenti, un calme peu habituel s’installe, ça fait du bien. On entend le soir parfois les feux d’artifices artisanaux et des chants chez nos voisins. Les temples sont décorés et habillés de tissus, et devant chaque maison se dresse un Penjor. Il s’agit d’un grand bambou courbé, représentant par sa forme les dragons gardiens des balinais et il se dresse afin de remercier les dieux de la création de l’univers. Il y’a aussi a la base de chaque Penjor un petit autel pour les offrandes spéciales de Galungan et sur le bambou lui meme des produits liés à la terre (banane, coco, sac de riz..) et à la fertilité. J’ai volontairement résumé car la croyance hindouiste balinaise est complexe. C’est impressionnant la ferveur des familles, il faut savoir que chaque décoration du bambou s’achète au détail et ensuite ils passent un temps fou à les assembler. ça leur coûte aussi cher puisque un penjor basique commence a 1 millions de roupies, soit 90 euros c’est énorme car le salaire mensuel moyen ici est de 100 à 150 euros. Puis évidemment selon la richesse de la famille y’en a des plus ou moins décorés. On a en croisé en voiture des complètement dingues, qui ont dû couter bonbon.
Ce jour tombant sur notre temps calme nous avons rejoins Julie et sa fille, non pas pour le sunset cette fois ci, mais pour déjeuner (et passer l’après midi) au Potato Head. C’est un restaurant-beachclub. Une architecture très sympa, on rentre comme dans un immense immeuble avec une façade en persiennes récupérées, puis une fois cette masse franchie on se retrouve dans un demi cercle de verdure avec piscine à débordement sur la plage. Rien que ça. C’est cosy, le service est nickel, la vue plutôt agréable n’est ce pas. Bref on a bien mangé, profité de la piscine avec vue sur une mer déchainée, Basile à testé le canapé. On a passé un très bon jour férié balinais. On a aussi vaincu le mal par le bien.
Et je termine par cette photo qui n’a rien à voir avec le schmilblick mais que j’aime beaucoup. bisous chez vous.