Bali, le bilan

Pour clore cette aventure balinaise : quelques mots. Tout d’abord sur la destination, nous avons fait le bon choix. Les balinais adorent les enfants, Basile était dans son élément tout au long du voyage, photos, sourires, coucou, il est passé de bras en bras. C’est ce qu’il aime. Charlie plus en retenue,  a eut un vrai choc par rapport à la France. Ici personne  ne te prend en photo dans la rue ou vient aborder les enfants, donc elle se demandait souvent ce qu’il se passait. On lui a expliqué et après c’était plus simple pour elle, elle a même appris quelques mots en anglais et en balinais, et finissait par répondre aux saluts. Un vrai progrès social pour notre sauvageonne.
Niveau du climat , très bien, même si nous sommes partis en saison des pluies, nous avons eut la première semaine 1 jour entier de pluie et idem pour la seconde. Généralement il a plu tout les jours, on a eut de la chance c’était le soir et la nuit! Beaucoup de nuages et pas spécialement de franc soleil. Mais ce point là nous arrange car avec deux petits et déjà une température élevée (moyenne des 15 j à 35°) si on peut éviter insolation et autres coups de soleil c’est mieux.
Concernant la logistique je déconseille vraiment la poussette, nous l’avons prise juste au zoo, le reste du temps il n’y a pas de trottoirs ou les routes sont défoncées, ça ne sert a rien de s’encombrer avec, par contre un bon porte bébé (merci Cyrielle et Hervé) ça oui! Et au delà de deux ans tout le monde peut marcher sans accessoires à prendre en plus. Niveau nourriture nous avions prévu juste pour quelques jours, nous avons trouver là bas au double du prix de la France des pots et semoules, venus d’Australie ou de Java (dans les magasins Pépito , à Carrefour il n’y avait rien), et des couches partout.
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Basile a aussi attrapé une bronchite (merci clim), on a fait venir le docteur du coin, traitement nickel, efficace et gentille. Elle est venue à la maison, l’a ausculté, fait l’ordonnance et donné les médicaments directement. Super gain de temps en vacances, on a apprécié. Donc aucun souci du coté santé. Charlie a morflé un peu au niveau des moustiques malgré le spray tropique spécial enfant. Mais c’est tout.
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On demandait systématiquement au taxi d’enlever la climatisation avant de monter dedans (de quoi passer pour des fous) , et nous n’avons pas fait les magasins avec les petits. Ils ne savent pas gérer la climatisation, il fait 35° dehors et à l’intérieur tu as un 20° max, de quoi attraper la mort. On avait la clim à la maison nous ne l’avons pas mise, les ventilateurs suffisaient, d’autant que nous sommes quand même habitué à la chaleur et que nous sommes aussi allés la bas pour ça, sinon nous serions allé au ski non?
Pour le voyage en lui même, ben c’est long voir très long aussi bien pour les adultes que pour les enfants, mais c’est un passage obligé pour partir loin et dans l’ensemble ça c’est bien passé; malgré les aléas de la compagnie, et deux enfants en bas âges. Concernant le décalage horaire pas de conséquences à déplorer non plus, quelques jours d’adaptation à l’aller et rien a signaler au retour. les enfants ont repris immédiatement leur rythme de sommeil.
La maison, sublime, idéale, parfaite pour 15 j en famille. La piscine avait une pataugeoire pour les enfants, un petit jardin et les douches sont à ciel ouverts! Quand il fait beau tu te douches au soleil et le soir on voyait le ciel. Magique.
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Elle était idéalement situé par rapport à ce que nous voulions faire sur place. On est resté quand même dans un périmètre restreint (les points bleus). La bas chaque trajet est long faute de routes potables et surtout face à la masse de véhicule en inadéquation avec le système routier. Et aussi une vision toute particulière du code de la route. De quoi avoir des sueurs froides très  souvent.
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Ce voyage familiale nous a permis de passer du temps ensemble et de découvrir des tas de choses différentes de chez nous, une vraie aventure pour petits et grands. Alors c’est sûr nous n’avons pas fait l’arrivée des bateaux de pêches colorés  au nord est de l’île à 5h du matin, nous n’avons pas fait la randonnée des volcans et le parc naturel Bali Barat au nord ouest, ni vu les dauphins à Lovina au Nord tôt le matin  également. Nous avons respecté le rythme des petits, mais cela ne nous a pas empêcher de visiter les deux plus beaux temples de l’îles, de faire de longues marches sur la plage, de voir le coucher de soleil, de monter sur les éléphants, d’observer les singes voleurs de lunettes, d’apprécier  le marché, et jouer à la mer, d’aller au restaurant, d’apprendre sur la manière de faire la fête ailleurs, d’ être étonné devant des familles entières sur un seul scooter et de voir les beaux paysages verts de l’île. Et plus encore. Les enfants sortent de ce voyage plus proches que jamais, peut être le fait de partager ensemble de nouvelles choses, inconnues et  extraordinaires pour leur âge.
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Voilà pour cette parenthèse balinaise. Ici va reprendre le quotidien et le travail pour moi: mon congé parental se termine ici en apothéose. Et la vie suit son cours. Mais nous avons déjà en tête notre prochaine destination. Ce sera le Mexique en 2017. Le blog reprendra du service à ce moment là.
Je vous embrasse, et vous remercie de vos visites sur les articles et vos petits mots. Ravie que vos lectures matinales vous aient plu, et que vous ayez fait un joli voyage immobile en notre compagnie. héhé on dirait presque une hôtesse de l’air non?
NB : bon entre temps, les aléas de la vie et différents projets ont eut raison du Mexique en février 2017. Nous partons en Croatie mai 2017 pour nous faire patienter, et ce fameux trip mexicain sera pour février 2018.

Le retour

Les vacances qui s’achèvent… et tu fermes la porte de la maison avec un pincement au coeur. On va ranger pendant quelques mois les tongs et les habits d’été. Mais les souvenirs nous permettront d’attendre les beaux jours. Nous avons dit au revoir à Bali.

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On a prit notre premier avion à 21h30 samedi. Cette fois ci nous étions à coté grâce à un petit mail pas piqué des vers que silvain a envoyé a KLM. Nous avons aussi eut nos repas. Y’a du mieux par rapport à l’aller. Puis première escale technique à Singapour, on descend de l’avion une bonne demi heure. On a trouvé un fauteuil rigolo pour Basile qui a eut droit à des tours de manèges gratis grâce à la douceur de sa soeur. Au retour on ne nous demande pas de vider les valises à chaque contrôle, c’est bien, on garde notre énergie pour le périple qui nous attend.

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Deuxième tronçon du voyage : Singapour-Amsterdam. On a mangé sur le premier vol, les petits s’endorment facilement, sont bien installés, font des envieux. On avait trois places mais la quatrième à coté de Silvain n’étant pas bookée et bien on a eut la rangée pour nous.

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Tout roule jusqu’à ce qu’on survole l’Inde et ses turbulences. Nous devons réveiller les enfants pour les attacher aux sièges. Génial! ils dormaient tellement bien et nous avons fait que 4h de vol sur les 13… Turbulences passent, tout le monde se rendort… ouf… puis une heure plus tard nous passons entre l’Iran et le Turkmenistan, re-turbulences, re -éveil et re-attachage des enfants… c’est le genre de réveil brutal qui laisse pas de très bonne humeur et c’était sans compter avec les lampes torches des stewarts et hôtesses dans les yeux qui font toujours du bien. Bref à partir de là plus personne ne dort. Dommage c’était bien parti et il nous reste 8h de vol. On va s’amuser. D’autant que physiologiquement nous sommes restés au rythme de Bali donc pour nous il est quasi 8h du mat quand l’avion affiche 1h du matin.Le voyage se passe quand même bien, les enfants sont sages. ils se rendorment de temps à autres et jouent.  Même si c’est trés long, ça se passe.

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On arrive a Amsterdam il neige, il fait 2°, on est sur un autre planète. Il est 7h45, le réveil est froid. On a une heure devant nous pour changer de porte d’embarquement et se faire un bon petit dej. Y’en a bien un servi dans l’avion mais il ne nourri pas son homme. On a besoin de force pour la dernière ligne droite : Vol Amsterdam-marseille encore 2h dans le ciel. Je n’ai jamais eut autant envie d’avoir les pieds sur terre. Ca y est on débarque il est 11h30. Nous ne sommes plus que des corps qui marchent en mode automatiques, on présente passeports, on marche, on recupere valise, on fait manger basile, on va chercher voiture. On est efficace mais on en sait pas comment c’est encore possible. On arrive à Nîmes à 14h chez mes parents qui nous on préparé un bon repas (c’est à dire côte de boeuf et fromages, tout ce qui te manque à l’étranger finalement)  qui se languissait de voir les petits et qui nous permettent de faire la sieste.

A l’heure où je vous écris il est 20h du dimanche, je suis sur mon canapé, on a allumé le poêle à bois, il faisait 15° dans la maison en arrivant. On a perdu 20° en 24h. Mais ça va, il faut maintenant défaire les valises et ça c’est ma croix. Je déteste ça défaire les valises parce que c’est vraiment la fin des vacances, parce que c’est du boulot , parce que tu ne retrouves jamais les choses là où tu crois les y avoir mises. Normal en même temps Basile à fait un gros travail derrière moi!valise

Les petits sont couchés depuis 19h. Nous n’allons pas tarder non plus. Voilà nous avons survécu à la dengue et fièvre jaune, au tsunamis, au scooters fous, Zéro chiens errants écrasés par le chauffeur ou taxis, pas de touristas a déplorer, ni de détournement d’avion ou de missile manqué. Nous sommes entiers, intacts, juste trés fatigués pour apprécier là tout de suite ce qui vient de se passer ces 15 derniers jours. Je vais relire tranquillement le blog et trier les photos dés que j’aurais récupéré mon cerveau, et vous ferez alors un petit debrief de nos vacances à 4. Ce qu’on a aimé et moins aimé, ce que l’on va améliorer, notre prochaine destination… Bisou tout mou.

E comme… Eléphant!

Attention je dois vous prévenir cher(e)s ami(e)s tendu(e)s de l’hiver que ce post après lecture risque de vous mettre un coup au moral. Voilà j’ai fait mon devoir de prévention, à vos risques et périls.
Presque deux semaines de vacances à Bali c’est dur, alors j’ai dû tester le massage à domicile. A domicile car c’est plus pratique, que le domicile en question est plutôt bien et que comme ça dés le matin j’étais en bonnes conditions pour le reste de la journée. Mon corps était bien présent mais pendant ce temps mon esprit était loin, perdu dans je ne sais quelle contrée, tellement loin qu’il a mis du temps à revenir à moi. J’ai choisi le massage traditionnel balinais, énergique et doux à la fois avec une huile parfumée, un régal pour se dénouer. Les deux lascars qui ont vu maman se faire masser voulait aussi un massage après. Comme je les comprends. Je devais avoir l’air béa, ça les a contaminé.
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Le clou de la quinzaine pour Charlie c’était le programme d’aujourd’hui: E comme…. Elephant! Vous remarquez qu’ on a casé cette activité à la fin des vacances, ça donne toujours un moyen de pression pendant le séjour !! (chacun ses armes!)
On est allé au « Elephant Safari Park Lodge » en plein milieu de l’île, perdu dans la jungle.
Des questions se posent en tant que touristes responsables : doit on participer à ce genre d’activité? Les éléphants sont ils bien traités? Je garde un trés mauvais souvenir de Thailande où justement ce n’était pas le cas et ce à peu prés partout dans le pays. Mais nous avons fait pour Bali un travail de recherche en amont et trouvé cet endroit. Le parc a une quarantaine d’éléphants de Sumatra (classé en « danger critique d’extinction ») qu’il recceuille blessés ou abandonnés par leur cornac suite à la déforestation de Sumatra (culture intensive d’huile palme). L’infrastructure est nickel, le parc est super bien entretenu, il y a des enclos avec baignade et chaque éléphant n’est pas soumis toute la journée au travail, ils sont assez nombreux pour tourner plusieurs fois.
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Nous avons d’abord nourri les plus jeunes pour une petite séance photo.
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Et ensuite nous avons attendu notre tour pour la balade, une bonne demi heure dans la jungle aménagée du parc. Parfait pour une balade avec enfants. Silvain et Basile sont monté sur Pagor, éléphant de 32 ans, avec le même cornac depuis 18 ans (ce dernier est même venu il y’a 16 ans de sumatra avec lui), Charlie et moi avion Lady gaga, femelle de 17 ans. A la fin les éléphants rentrent dans le grand bain pour se rincer les pattes et faire la photo finish. Trop bien.
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Un petit spectacle est ensuite donné pour le plus grand plaisir des enfants: les éléphants font du foot, de la peinture, arrosent le public et marchent même sur la poutre! Mine de rien on a passé 4h dans le parc sans s’en rendre compte. Pour ceux qui on vu ma photo mémorable de Thailande où je vomis mes tripes du haut de l’éléphant car enceinte de charlie, voyez j’ai mis la même tenue, histoire de conjurer le sort!
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Au retour nous sommes passés par les chemins buissonniers. On a traversé des villages d’artisans et les rizières en terrasses du centre. Fin des émissions à 20h. Des souvenirs et des sourires pleins la tête.
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Il nous reste un peu moins de 2j ici, on va maintenant rester tranquille, profiter de la piscine, et préparer le retour (lessive, rangement et rassemblement des affaires).
bises.
Ma petite photo  bonus du jour
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Le bien contre le mal

Non ce titre n’est pas celui d’un épisode de bioman. Il s’agit bien de l’article du jour. Ici commencent trois jours de fêtes religieuses: Galungan. On est bien tombé car elle a lieu tout les 210 jours. A vrai dire c’est plus une fête familiale que collective, d’ailleurs à cette période tout le monde retourne dans son village retrouver sa famille et fêter la victoire du bien sur le mal. Il y’a plus personne en ville, tout tourne au ralenti, un calme peu habituel s’installe, ça fait du bien. On entend le soir parfois les feux d’artifices artisanaux et des chants chez nos voisins. Les temples sont décorés et habillés de tissus, et devant chaque maison se dresse un Penjor. Il s’agit d’un grand bambou courbé, représentant par sa forme les dragons gardiens des balinais et il se dresse afin de remercier les dieux de la création de l’univers. Il y’a aussi a la base de chaque Penjor un petit autel pour les offrandes spéciales de Galungan et sur le bambou lui meme des produits liés à la terre (banane, coco, sac de riz..) et à la fertilité. J’ai volontairement résumé car la croyance hindouiste balinaise est complexe. C’est impressionnant la ferveur des familles, il faut savoir que chaque décoration du bambou s’achète au détail et ensuite ils passent un temps fou à les assembler. ça leur coûte aussi cher puisque un penjor basique commence a 1 millions de roupies, soit 90 euros c’est énorme car le salaire mensuel moyen ici est de 100 à 150 euros. Puis évidemment selon la richesse de la famille y’en a des plus ou moins décorés. On a en croisé en voiture des complètement dingues, qui ont dû couter bonbon.

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Ce jour tombant sur notre temps calme nous avons rejoins Julie et sa fille, non pas pour le sunset cette fois ci, mais pour déjeuner (et passer l’après midi) au Potato Head. C’est un restaurant-beachclub. Une architecture très sympa, on rentre comme dans un immense immeuble avec une façade en persiennes récupérées, puis une fois cette masse franchie on se retrouve dans un demi cercle de verdure avec piscine à débordement sur la plage. Rien que ça. C’est cosy, le service est nickel, la vue plutôt agréable n’est ce pas. Bref on a bien mangé, profité de la piscine avec vue sur une mer déchainée, Basile à testé le canapé. On a passé un très bon jour férié balinais. On a aussi vaincu le mal par le bien.

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Et je termine par cette photo qui n’a rien à voir avec le schmilblick mais que j’aime beaucoup. bisous chez vous.

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Touristes

Touriste : personne qui pratique le tourisme.
Tourisme :  action de voyager et de visiter un pays ou un site pour son plaisir.
Pour son plaisir hein , le mot est lancé!
Aujourd’hui cette notion n’était pas de la partie. On a été au marché de Denpasar, capitale économique de Bali. Il est immense, c’est un marché fermé sur trois étages et deux bâtiments. On s’est dit que veille de fête, il y’a aurait du monde, et des stands sympas. On avait pas posé un pied à l’intérieur qu’une dame se jette sur nous, pour nous proposer des tas de trucs.
Nous lui disons que nous faisons un tour tranquillement et qu’éventuellement nous reviendrons vers elle si besoin. Gentiment et calmement. Visiblement elle n’a  pas saisi le message, elle nous suit. Pénible, d’avoir une ombre collée au derrière, qui parle sans cesse, elle fait l’inventaire du marché. On ne prend pas de plaisir, on ne peut pas s’arrêter, on se sent épié. Désagréable sensation. Pour nous, le marché est propice à la flânerie. Raté. Elle nous guide, essaye de nous amener dans des stands spécifiques, j’aime pas qu’on me force la main, je me raidis immédiatement. Je ne peux pas faire une photo sans qu’elle me mette brusquement sous le nez quelque chose. Nous nous sommes sentis touristes ce jour là mais avec la définition suivante.
Touriste : personne  incapable de discernement, et juste capable de subir et de sortir son portefeuille.
Malgré une seconde tentative de lui dire de nous laisser faire une balade en famille, elle ne lâche pas l’affaire. On résiste un peu, on continue mais l’ambiance est lourde, on entend sa litanie incessante à nos basques. On voulait juste faire un tour. Raté. Pourtant coriaces, nous avons tenu à peine 1/4 d’heure, c’est vous dire si le climat était oppressant. On est parti sans photos, sans rien voir, sans acheter. Voilà madame tu as tout gagné. Je me serais laissé tenter pourtant par quelques paniers, sarong et nattes de sol…
Pour la suite de la journée nous sommes allés à Tanah lot, second temple dédié à la mer, après Uluwatu. Il est plutôt sympa, bâti sur un rocher noir au milieu de l’eau. D’habitude île et inaccessible. Nous avons eut de la chance, la marée était basse, nous avons donc pu promener à sa base. Seulement à sa base, nous ne pouvons pas accéder au temple lui même car on le dit habité par des serpents. Il y a comme un air de Mont St Michel, version balinaise. Le paysage est grandiose.
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Les vagues puissantes s’écrasent contre les rochers, la roche creusée par les marées dessine des corps allongés, le ciel était tourmenté et la lumière en clair -obscur conférait à l’endroit un coté étrange et mystérieux.
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Bon il faut pour voir cela faire abstraction de la masse de touristes qui sont là au même moment. Difficile aussi de faire une photo sans personnes au milieu. On s’y attendait l’endroit est prisé.
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Ce à quoi on s’attendait pas c’était l’environnement. Avant d’accéder au rocher lui même,  a été construit une longue rue, trés longue, trés trés longue rue où s’amassent des boutiques d’objets touristiques et inutiles, des bars et toilettes pas entretenus. Un mouton de panurge parmi les autres. La foule te fait avancer inlassablement contre ton grès pour te projeter sur le site. J’ai même pas pensé à prendre une photo tellement c’est laid.
Heureusement tu en prends plein la vue et tu oublies un peu ce que tu viens de traverser quand tu vois l’îlot face à la mer.
Comment défigurer un « monument » juste en faveur de l’économie. Ben vous avez là un exemple réussi de sauvegarde raté. Dommage. De la sauvegarde touristique plutôt que patrimoniale.
On a quand même participer à ça en achetant un oiseau mécanique à Charlie. Il est sympa il vole grâce à un élastique qui s’enroule autour d’un bois central et quand tu le lâche le mécanisme active les ailes.  Enfin quand la vendeuse le fait ça marche nous on a jamais réussi.
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Je vous embrasse.

Moment parfait.

Avant hier fût une journée sans. Sans volonté, sans mots. Même au bout du monde et même en vacances il y en a. Une ça va, on peut passer l’ardoise.
Puis un autre jour s’est levé et tout la bonne humeur de la terre avec, nous sommes dons allés explorer une seconde plage, du coté est de l’île. Sanur Beach, cette fois ci propre (avec des poubelles partout rarissime ici), familiale et propice à la baignade des enfants. Peu de touristes occidentaux dans le coin, et ça c’était pas mal,  on préfère toujours se retrouver là où ne vont pas les autres, aux endroits empruntés par les locaux et comme partout on a pu trouver des transats, un parasol et des petits commerces pour se restaurer. On est arrivé assez tôt et avec nous cette impression d’être seul au monde.
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Les enfants tant qu’il y a du sable et de l’eau sont les rois du monde et ont beaucoup de travail:  Il a fallut remplir des arrosoirs, faire des tas et les casser, trouver des mains enterrés, se rafraichir un peu (eau quand même à plus de 30°).
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Peu à peu les familles, vendeurs et autres badauds sont venus nous rejoindre. Et avec eux, ces scènes quotidiennes qui font qu’on a l’impression d’être au théâtre. Il y a toujours quelques chose à voir. Des petits oiseaux qui font des trous à toute vitesse dans le sable pour chercher la fraîcheur, des papys pêcheurs de coquillage, des vendeuses de bord de mer, des tas de bouées sur leur piquet qui attendent les rires d’enfants, des amoureux qui vont penser à l’avenir au bout de la jetée, des éplucheurs de maïs qui s’affairent pour la grillade du soir. Et au milieu de cette agitation, il y a nous, heureux de sentir le soleil brulant en hiver, invincible d’avancer le temps.
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Ce sont les lèvres salées et le corps chaud que nous sommes ensuite partis à la pointe Sud-Ouest sur la presqu’île de Bukit. Notre point de chute Uluwatu et son fameux Pura Luhur Uluwatu. C’est l’un des deux temples de Bali dédié à la mer, d’où sa situation exceptionnelle, il est construit à flan de falaise, et domine de plus de 1000 m l’Océan. Comme à l’entrée de chaque temple Sarong et/ou ceinture sont prêtés. J’avais anticipé le coup en mettant une jupe longue donc j’ai eut droit qu’à la ceinture tout comme Charlie, Silvain lui a dû porter sa jupette violette en tissu synthétique !
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Il y a une longue balade cernée de rempart tout le long de la falaise, qui permet de profiter d’une vue magnifique et d’éparpiller aussi les touristes. Du coup pas de sensation d’être un mouton , malgré les milliers de personnes présentes. On a marché, monté et descendu des marches, puis marché encore , Charlie a fait tout ça en sautant et en courant, normal.
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Alors , là aussi je dois vous mettre en garde contre plusieurs phénomènes. Premièrement il y a sur ce site des centaines de singes pickpocket qui surgissent de n’importe où.  On dirait des gargouilles maléfiques et animées. Pour la visite vous oubliez lunettes
de soleil, chapeau, barrette, bijoux… On a vu une petite fille se faire voler sa crocs rose à même le pied!! Impressionnant. Pour vous dire, ils ne reculent devant rien et sont plutôt agressifs. Nous on a bien aimé, c’était l’aventure dans l’aventure. Charlie nous prévenait dés qu’elle en voyait un, il fallait faire attention qu’il nous prenne pas le petit frère.
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Deuxième chose nous sommes encore en plein dans les festivités du nouvel an, et Le chinois lui aussi est partout, prêt à vous sauter dessus armé de son smartphone. Basile connait maintenant son rôle par coeur!
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Après avoir survécu à tous ces assauts, enfin!  Nous étions là, seuls ou presque, en haut de la falaise pour voir un coucher de soleil irréel!! Avouez que ça valait le coup d’être persévérant. On l’a regardé plonger petit à petit dans un ciel incendiaire. Spectacle privilégié jusqu’au dernier rayon. Moment parfait. Bises
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Nous essayons d’alterner journée tranquille et journée active. Quand on rentre d’excursion on est assez crevé et c’est pas désagréable de se la couler douce le lendemain, sans but précis, sans programme, sans activités à proprement parlé. Ce fut le cas aujourd’hui. Réveil 8h30 pour tout le monde. Petit déjeuner. Peaufinage de mon article. Jeux. Espionnage du jardinier. Puis généralement, vu que Basile a encore sa sieste du matin, on en profite pour passer des moments qu’avec Charlie à la piscine, et qu’est ce qu’elle est contente cette petite fille qu’on soit là tout les deux juste pour elle. On a passé quasi le reste de la matinée à l’eau. Depuis qu’on est ici, elle a a fait d’énorme progrès, le bassin étant petit, elle ose des choses qui cet été paraissaient loin. C’est bien. J’ai osé aussi des choses qui paraissaient loin… ça va mettre la tête à l’envers c’est comme lé vélo ça s’oublie pas!

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Pour ceux qui nous connaissent une journée tranquille peut être quand même à rebondissements. Nous décidâmes (et voyez comme j’utilise bien mon accent, message spéciaux pour les français, ici aussi on suit l’actualité!!) de partir à pied à la plage pour s’offrir un petit « Sunset ». C’est comme ça à Bali qu’on appelle le coucher du soleil. Notre deuxième chance. On avait pas marcher un quart d’heure que je retrouve Charlie qui avait tripoté je ne sais quoi et qui se retrouve pourrie.

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Bon ça c’est fait. On a croisé sur la route de drôles de vaches, puis des commerces-épicerie, un temple de bord de mer, un superbe combi rouge de baroudeur, un vendeur de coquillage, un de ces bateaux de pêche typique d’ici qui ressemble à une araignée géante, des parasols Hindous plantés là, une petite guitoune de boissons fraîches, elle même un peu défraîchie (constatez tous ces accents circonflexes).

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Puis nos jambes nous portant plus, on s’est rendu compte à ce moment là que ça faisait quand même deux heures que nous étions partis de la maison. On s’est arrêté net. Il y avait là trois paires de transats, quelques coussins face à la mer et un monsieur avec une glacière. Parfait. Chacun son transat…. Euh c’était sans compter sur la distribution des places de Charlie. Général en chef de l’apéro. Celui là c’est pour moi et là c’est pour Basile (Remarquez ci dessous la participation active de Basile)…

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OK et nous? Nous, heureusement on sait la jouer stratégique maintenant, on devine bien qu’après la boisson engloutie, ces deux là ne tenant pas en place on aura nos transats!!! niak niak niak (rire machiavélique).

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Bon je ne peux pas vous mentir plus longtemps, en fait Julie (qui nous loue la maison), nous avez donner rendez vous au Laguna pour le fameux sunset, hors nous nous sommes légèrement paumés, et n’avons jamais trouvé le Laguna,  puis voyant le soleil descendre on a prit le parti à un moment donné de sacrifier notre vie sociale  pour ne pas louper cet instant. Au moins sauver quelque chose n’est ce pas?

Vous devinez la suite avec mon titre, il y a eut un énorme nuage pile poil quand il fallait pas. Deuxième chance raté Mais on ne s’avoue pas vaincu. Ceci dit, on a tout au long de la balade recherche du Laguna, pu profiter de ciels magnifiques. Mais au retour je ne vous cache pas qu’on a posé nos fesses pleines de sable dans un taxi! Et qu’à 2Oh tout le monde était au lit. Love

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Au vert.

« Yuper!!! » : contraction de  Youpi et Super! On lui a juste dit, aujourd’hui on va voir les animaux. Vu la réaction et le lancé de son « mot magique spécial des grandes occasions », je pense que ça lui fait plaisir.
Oui, ce jour nous sommes allez au Zoo de Bali. Non ça colle pas trop avec notre vision de la découverte d’une culture et d’un pays. Non, nous ne sommes pas spécialement adeptes des animaux en cage. Mais cette sortie fait toujours plaisirs aux enfants, donc à nous. Ils font partis du voyage et nous essayons de combiner des sorties pour les deux générations. Et ne le cachons pas, ça permet aussi de se poser une vraie journée au calme, au frais, dans un lieu où les chemins sont carrossables afin de prendre la poussette pour Basile.
Détail mais non négligeable, à plus de 30° le porte bébé ça tient chaud et Silvain ayant l’épaule en compote, ça compte.
La décision prise, nous réservons le chauffeur pour l’apres-midi. Il y’a 20 kilomètres à faire. Pas loin! me direz vous, mais ici on met une bonne heure et demi de trajet à cause de la circulation.
Sur la route c’est déjà un peu la fête, les enfants sont sans sièges auto vous le savez, et ça c’est le summum de « maintenant je suis une grande »… Mouais, le retour en France promet.
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A l’arrivée nous sommes enchantés, le zoo n’est pas qu’un simple zoo. L’environnement est superbe, la nature luxuriante, il s’agit en fait d’un jardin botanique, tout est beau et propre. Les équipes sont vraiment accueillantes et aux petits soins. Les chemins dessinés sont à l’ombre et il y’a des tas de petits endroits pour se reposer. Yuper!!! c’est moi qui le dit maintenant! Y’a peu d’animaux finalement et les enclos sont grands et bien aménagés. On a pu voir des tigres majestueux dont un blanc, des serpents et des petits mammifères, beaucoup d’espèces de singes (dont un qui faisait de la poutre sous les yeux ébahis de Charlie) et d’oiseaux, un parc avec des chèvres, des kangourous et …..des « ohhhhhhh maman regardes toutes les grosses bites!!! » Non je ne deviens pas trivial, lisez plutôt  « ohhhhh maman regardes toutes les grosses biches! ». Et même un homme mettre sa tête dans la gueule d’un crocodile. C’était très sympa, d’autant que Charlie crie et court dés qu’elle aperçoit un animal, Basile lui fait des « coucou » en espérant une réponse. En vain.
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Puis le top de la sortie : les éléphants.On peut moyennant environ 4 euros les nourrir. On allait pas passer à coté de ça. On a senti sa petite main fébrile mais elle était ensuite tellement fière de l’avoir fait que l’on ne regrette pas.
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Au vu de ce que je vous raconte, cette journée à l’air paisible, sereine… Ben c’était sans compter sur les chinois. Des chinois? Quel rapport avec le zoo et Bali. Je vais vous le dire. En ce moment c’est le nouvel an chinois, et ils ont droit à 3 jours de vacances (oui je sais en tant que français quand on sait ça on a envie de tomber dans les pommes) , alors ils envahissent la Terre entière dont Bali. Et le chinois est bien pire que le balinais avec les enfants. On s’est fait assaillir de familles, nous prenant en photo, enfin surtout les enfants. Ils caressent les cheveux, touchent la main, font des « oh! »  et des « ah! » et posent à coté. A se demander si c’était pas nos petits qui étaient en cage… C’est drôle mais quand même un peu effrayant tant de sollicitations. Charlie qui est une sauvage née, a du mal à se faire à son nouveau statut de star internationale, Basile comme à son habitude n’est pas avare en sourire. Il a donc été élu icône numéro une de la communauté chinoise du zoo de Bali. ça fait bizarre de se dire que quand ils vont rentrer au pays ils vont montrer à leurs familles et amis des photos d’eux ou de leurs enfants avec nos enfants. On est perplexe, on ne comprends pas trop le but. Question de culture encore une fois. Faut vraiment le vivre pour le croire.
Finissant notre parcours, nous avions accès avec le prix d’entrée à un mini parc aquatique. Idéal pour se rafraîchir avant de reprendre la route. On a passé un moment là pour gouter, faire du toboggan et jouer au requin. Basile pour aujourd’hui n’a pas eut droit à l’eau car petite bronchiolite est revenue.
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Le trajet retour a été d’un calme olympien. Enfin sauf pour Basile qui a décidé d’imiter les singes dans la voiture (et oui vous pouvez voir sur la photo que notre anti- moustique ici s’appelle Charlie, j’ai compté ce matin 37 piqures sur son petits corps, je n’en ai aucune)
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Ici 3 jours de fêtes se préparent, j’espère vous concocter un petit quelque chose culturel bientôt. Bien la bise chez vous.
Et je vous mets en rab ma photo de star… fatiguée.
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Plage et Rivage

Il y eut cette envie de plage, des enfants motivés à l’idée de sauter dans les vagues, un ciel dégagé et des sacs préparés. Nous voilà partis pour Kuta beach. Cette expérience de la plage à Bali, en tout cas pour la côte ouest de l’île et à cette période de l’année (ici nous sommes en saison des pluies) à été mi figue-mi raisin.  Il y’a, quand on arrive, cette étendue de sable immense, des surfeurs au loin et toujours le bruit de l’Océan omniprésent. On cherche un petit bar de plage, notre choix va vers le clan des rastas balinais.
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On s’installe. On commande coco fraîche, coca et eau. On se prépare, sous entendu avec deux enfants en bas âges: on s’agite pendant 10 bonnes minutes: maillot, crème, chapeau, lunette,  des « non Basile manges pas le sable » et des « tu nous attends Charlie ». Mais on ne lâche rien et on parvient à nos fins.
Puis en avançant vers l’eau , la plage se transforme en poubelle. Paysage désolé de l’activité humaine. Tu traverses les déchets, pour arriver à la mer et même une fois  dans celle ci tu sens entre tes orteils des petits plastiques et autres cadavres. Les courants fort apportent les restes de Java et ils attérrissent sur  les côtes de Bali. Merci, merci.
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Les petits enthousiastes ne s’arrêtent pas à ça, et s’amusent. Mon dieu qu’il fait bon être un enfant. Ils courent, farfouillent le sable, sautent, éclaboussent, poussent des cris. Joie de vivre insatiable, là sous nos yeux, fait par nous.On oublie à notre tour ce qui nous entoure.
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Basile ressemble rapidement à un nugget, le sable est collant et si tu essayes d’épousseter et bien c’est toi qui ressemble à un nugget, donc on a décidé que lui seul serait dans cet état. Parents indignes.
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Charlie aime la mer plus que tout…  Ah non elle aime d’abord le fromage et les chevaux , mais la mer est en bonne position quand même. Elle scrute l’horizon, se recouvre de sable chaud, elle rit toute seule, juste de bonheur, juste d’être là. Je la photographie dans ces moments et je souris avec elle, et paf dans la boîte ce joli visage heureux, et pim ce moment précieux aussi. J’exulte j’ai une boîte à capturer le bonheur de mes enfants.
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La plage à Bali c’est aussi tout un tas de petits marchands qui viennent te voir, les vendeurs de colliers, les masseuses, les manucures (oui, oui), les spécialistes de la lunette, et la fameuse madame « salade de fruit », et ça c’est vraiment génial, elle vient à tes cotés, tu lui demandes les fruits que tu veux, elle s’installe et fait sa petite affaire, te tend un sac avec le graal à l’intérieur, tu payes une somme dérisoire, quelque chose comme 1,5 euros chez nous, et tu n’as qu’à ouvrir la bouche.
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La plage à Bali c’est aussi des chiens amoureux qui attendant le coucher du soleil, une salle de sport bricolé, des petits paniers d’offrandes colorés sur le sable.
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Alors oui ce n’est pas la carte postale que vous imaginiez, mais c’est la vraie vie, on a vécu cette expérience là, et en rentrant ce soir on était bien et fatigué, n’est ce pas le signe d’une bonne journée?
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