




Les vacances qui s’achèvent… et tu fermes la porte de la maison avec un pincement au coeur. On va ranger pendant quelques mois les tongs et les habits d’été. Mais les souvenirs nous permettront d’attendre les beaux jours. Nous avons dit au revoir à Bali.
On a prit notre premier avion à 21h30 samedi. Cette fois ci nous étions à coté grâce à un petit mail pas piqué des vers que silvain a envoyé a KLM. Nous avons aussi eut nos repas. Y’a du mieux par rapport à l’aller. Puis première escale technique à Singapour, on descend de l’avion une bonne demi heure. On a trouvé un fauteuil rigolo pour Basile qui a eut droit à des tours de manèges gratis grâce à la douceur de sa soeur. Au retour on ne nous demande pas de vider les valises à chaque contrôle, c’est bien, on garde notre énergie pour le périple qui nous attend.
Deuxième tronçon du voyage : Singapour-Amsterdam. On a mangé sur le premier vol, les petits s’endorment facilement, sont bien installés, font des envieux. On avait trois places mais la quatrième à coté de Silvain n’étant pas bookée et bien on a eut la rangée pour nous.
Tout roule jusqu’à ce qu’on survole l’Inde et ses turbulences. Nous devons réveiller les enfants pour les attacher aux sièges. Génial! ils dormaient tellement bien et nous avons fait que 4h de vol sur les 13… Turbulences passent, tout le monde se rendort… ouf… puis une heure plus tard nous passons entre l’Iran et le Turkmenistan, re-turbulences, re -éveil et re-attachage des enfants… c’est le genre de réveil brutal qui laisse pas de très bonne humeur et c’était sans compter avec les lampes torches des stewarts et hôtesses dans les yeux qui font toujours du bien. Bref à partir de là plus personne ne dort. Dommage c’était bien parti et il nous reste 8h de vol. On va s’amuser. D’autant que physiologiquement nous sommes restés au rythme de Bali donc pour nous il est quasi 8h du mat quand l’avion affiche 1h du matin.Le voyage se passe quand même bien, les enfants sont sages. ils se rendorment de temps à autres et jouent. Même si c’est trés long, ça se passe.
On arrive a Amsterdam il neige, il fait 2°, on est sur un autre planète. Il est 7h45, le réveil est froid. On a une heure devant nous pour changer de porte d’embarquement et se faire un bon petit dej. Y’en a bien un servi dans l’avion mais il ne nourri pas son homme. On a besoin de force pour la dernière ligne droite : Vol Amsterdam-marseille encore 2h dans le ciel. Je n’ai jamais eut autant envie d’avoir les pieds sur terre. Ca y est on débarque il est 11h30. Nous ne sommes plus que des corps qui marchent en mode automatiques, on présente passeports, on marche, on recupere valise, on fait manger basile, on va chercher voiture. On est efficace mais on en sait pas comment c’est encore possible. On arrive à Nîmes à 14h chez mes parents qui nous on préparé un bon repas (c’est à dire côte de boeuf et fromages, tout ce qui te manque à l’étranger finalement) qui se languissait de voir les petits et qui nous permettent de faire la sieste.
A l’heure où je vous écris il est 20h du dimanche, je suis sur mon canapé, on a allumé le poêle à bois, il faisait 15° dans la maison en arrivant. On a perdu 20° en 24h. Mais ça va, il faut maintenant défaire les valises et ça c’est ma croix. Je déteste ça défaire les valises parce que c’est vraiment la fin des vacances, parce que c’est du boulot , parce que tu ne retrouves jamais les choses là où tu crois les y avoir mises. Normal en même temps Basile à fait un gros travail derrière moi!
Les petits sont couchés depuis 19h. Nous n’allons pas tarder non plus. Voilà nous avons survécu à la dengue et fièvre jaune, au tsunamis, au scooters fous, Zéro chiens errants écrasés par le chauffeur ou taxis, pas de touristas a déplorer, ni de détournement d’avion ou de missile manqué. Nous sommes entiers, intacts, juste trés fatigués pour apprécier là tout de suite ce qui vient de se passer ces 15 derniers jours. Je vais relire tranquillement le blog et trier les photos dés que j’aurais récupéré mon cerveau, et vous ferez alors un petit debrief de nos vacances à 4. Ce qu’on a aimé et moins aimé, ce que l’on va améliorer, notre prochaine destination… Bisou tout mou.
Non ce titre n’est pas celui d’un épisode de bioman. Il s’agit bien de l’article du jour. Ici commencent trois jours de fêtes religieuses: Galungan. On est bien tombé car elle a lieu tout les 210 jours. A vrai dire c’est plus une fête familiale que collective, d’ailleurs à cette période tout le monde retourne dans son village retrouver sa famille et fêter la victoire du bien sur le mal. Il y’a plus personne en ville, tout tourne au ralenti, un calme peu habituel s’installe, ça fait du bien. On entend le soir parfois les feux d’artifices artisanaux et des chants chez nos voisins. Les temples sont décorés et habillés de tissus, et devant chaque maison se dresse un Penjor. Il s’agit d’un grand bambou courbé, représentant par sa forme les dragons gardiens des balinais et il se dresse afin de remercier les dieux de la création de l’univers. Il y’a aussi a la base de chaque Penjor un petit autel pour les offrandes spéciales de Galungan et sur le bambou lui meme des produits liés à la terre (banane, coco, sac de riz..) et à la fertilité. J’ai volontairement résumé car la croyance hindouiste balinaise est complexe. C’est impressionnant la ferveur des familles, il faut savoir que chaque décoration du bambou s’achète au détail et ensuite ils passent un temps fou à les assembler. ça leur coûte aussi cher puisque un penjor basique commence a 1 millions de roupies, soit 90 euros c’est énorme car le salaire mensuel moyen ici est de 100 à 150 euros. Puis évidemment selon la richesse de la famille y’en a des plus ou moins décorés. On a en croisé en voiture des complètement dingues, qui ont dû couter bonbon.
Ce jour tombant sur notre temps calme nous avons rejoins Julie et sa fille, non pas pour le sunset cette fois ci, mais pour déjeuner (et passer l’après midi) au Potato Head. C’est un restaurant-beachclub. Une architecture très sympa, on rentre comme dans un immense immeuble avec une façade en persiennes récupérées, puis une fois cette masse franchie on se retrouve dans un demi cercle de verdure avec piscine à débordement sur la plage. Rien que ça. C’est cosy, le service est nickel, la vue plutôt agréable n’est ce pas. Bref on a bien mangé, profité de la piscine avec vue sur une mer déchainée, Basile à testé le canapé. On a passé un très bon jour férié balinais. On a aussi vaincu le mal par le bien.
Et je termine par cette photo qui n’a rien à voir avec le schmilblick mais que j’aime beaucoup. bisous chez vous.
Nous essayons d’alterner journée tranquille et journée active. Quand on rentre d’excursion on est assez crevé et c’est pas désagréable de se la couler douce le lendemain, sans but précis, sans programme, sans activités à proprement parlé. Ce fut le cas aujourd’hui. Réveil 8h30 pour tout le monde. Petit déjeuner. Peaufinage de mon article. Jeux. Espionnage du jardinier. Puis généralement, vu que Basile a encore sa sieste du matin, on en profite pour passer des moments qu’avec Charlie à la piscine, et qu’est ce qu’elle est contente cette petite fille qu’on soit là tout les deux juste pour elle. On a passé quasi le reste de la matinée à l’eau. Depuis qu’on est ici, elle a a fait d’énorme progrès, le bassin étant petit, elle ose des choses qui cet été paraissaient loin. C’est bien. J’ai osé aussi des choses qui paraissaient loin… ça va mettre la tête à l’envers c’est comme lé vélo ça s’oublie pas!
Pour ceux qui nous connaissent une journée tranquille peut être quand même à rebondissements. Nous décidâmes (et voyez comme j’utilise bien mon accent, message spéciaux pour les français, ici aussi on suit l’actualité!!) de partir à pied à la plage pour s’offrir un petit « Sunset ». C’est comme ça à Bali qu’on appelle le coucher du soleil. Notre deuxième chance. On avait pas marcher un quart d’heure que je retrouve Charlie qui avait tripoté je ne sais quoi et qui se retrouve pourrie.
Bon ça c’est fait. On a croisé sur la route de drôles de vaches, puis des commerces-épicerie, un temple de bord de mer, un superbe combi rouge de baroudeur, un vendeur de coquillage, un de ces bateaux de pêche typique d’ici qui ressemble à une araignée géante, des parasols Hindous plantés là, une petite guitoune de boissons fraîches, elle même un peu défraîchie (constatez tous ces accents circonflexes).
Puis nos jambes nous portant plus, on s’est rendu compte à ce moment là que ça faisait quand même deux heures que nous étions partis de la maison. On s’est arrêté net. Il y avait là trois paires de transats, quelques coussins face à la mer et un monsieur avec une glacière. Parfait. Chacun son transat…. Euh c’était sans compter sur la distribution des places de Charlie. Général en chef de l’apéro. Celui là c’est pour moi et là c’est pour Basile (Remarquez ci dessous la participation active de Basile)…
OK et nous? Nous, heureusement on sait la jouer stratégique maintenant, on devine bien qu’après la boisson engloutie, ces deux là ne tenant pas en place on aura nos transats!!! niak niak niak (rire machiavélique).
Bon je ne peux pas vous mentir plus longtemps, en fait Julie (qui nous loue la maison), nous avez donner rendez vous au Laguna pour le fameux sunset, hors nous nous sommes légèrement paumés, et n’avons jamais trouvé le Laguna, puis voyant le soleil descendre on a prit le parti à un moment donné de sacrifier notre vie sociale pour ne pas louper cet instant. Au moins sauver quelque chose n’est ce pas?
Vous devinez la suite avec mon titre, il y a eut un énorme nuage pile poil quand il fallait pas. Deuxième chance raté Mais on ne s’avoue pas vaincu. Ceci dit, on a tout au long de la balade recherche du Laguna, pu profiter de ciels magnifiques. Mais au retour je ne vous cache pas qu’on a posé nos fesses pleines de sable dans un taxi! Et qu’à 2Oh tout le monde était au lit. Love