Barcelone : le bilan

On a choisi cette destination au dernier moment, sans véritable préparation. Après un changement de programme inopiné.
Barcelone pourquoi? Premièrement parce que niveau budget ça va bien avec une année plutôt chargée.
Ensuite parce que concernant nos premières idées : Fès ou Essaouira, les vols ne collaient pas avec mes jours de congés.
Puis pour finir au niveau logistique une voiture avec le plein, une réservation
et une check liste la veille au soir suffisaient.
Pour le reste nous connaissions la ville.
Et même si c’est pas très loin de chez nous, 4 heures de route, ça reste dépaysant. Partir nous fait toujours du bien. C’est l’occasion de passer de vrais moments en famille, de prendre le temps de se parler, de voir les enfants évoluer, de découvrir de nouvelles choses ensemble. On en revient toujours avec pleins d’anecdotes à se raconter encore et encore, on regarde les photos. Les petits apprennent toujours quelques mots et  revivent leurs vacances souvent quelques semaines après.
Alors pour le coté pratique Barcelone en voiture n’est pas l’idéal. Nous avons pris la voiture pour nous y rendre mais nous n’y avons plus touché ensuite. Faut savoir que les parkings publics sont chers (30 euros pour 24h). Nous préférons les parkings parallèles, le notre en bas de la Rambla, passatje de la pau, 16 euros par 24h à partir de 3 jours.
Pour manger, il suffit de tourner la tête, et vous tomberez sur quelque chose de sympa. Alors bien sûr on évite toujours les endroits où les menus sont en plusieurs langues et où la carte est à rallonge. C’est du bon sens. Pour les balades on essaye de faire plaisir aux enfants et de se perdre. Et voilà notre cocktail de vacances réussies.
Je vous donne rendez vous au printemps pour nos tribulations croates. La bise.
NB : on accuse le choc des températures chez nous. Le climat nous a été favorable à Barcelone. Retour de bâton rude. Notes à moi même: arrêter de marcher les bras crispés. j’ai mal. Ah oui et aussi 2017 soit sympa et fait que notre printemps arrive vite et que  notre été soit un vrai été, c’est à dire caniculaire et brulant. merci.
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Déambulations

On peut le dire, on l’a fait.. on a parcouru la ville dans tous les sens  (voir le plan ci dessous) … Oui madame, monsieur.  On a usé de plusieurs moyen de transport certes, mais beaucoup de kilomètres avec nos gambettes. Et je dois dire que ce soir on est cuit. L’astuce si vous partez avec des enfants découvrir une ville, prenez une  trottinette. La père Noël en a amené une pliable pour Charlie et du coup les déambulations sont beaucoup plus ludiques. Et on évite les « j’en ai marre » « je veux rentrer » « j’ai mal aux jambes ».
Toi tu le penses très fort, mais les enfants eux du coup avalent des bornes sans y penser.
Alors point de départ à pied, direction la Torre San Sebastian pour prendre l’ascenseur qui mène au sommet de la tour et de là prendre le téléphérique qui lui nous transporte jusqu’à la colline de Montjuic. On papote, on observe les bateaux, on ne fait pas attention et là on se retrouve au bout du MareMagnum , c’est a dire pas du tout où on devait aller… 20 minutes de marche pour presque rien et on se rend compte que notre objectif est a 40 minutes de marche encore ! On ne veut pas gaspiller notre énergie, du coup :Taxi!
5 minutes après on y est, ça valait le coup d’user de fainéantise. Les petits sont conquis on monte tout en haut de la tour on prend des oeufs rouge et on a un superbe panorama sur tout Barcelone. Arrivés en haut : rafraichissement au bar miramar et de payer nos consos aussi cher qu’à Paris! Surement la vue. Bref. On aurait pu descendre à pied le parc de Montjuic qui est sympa mais on a préféré faire découvrir au petits le funiculaire qui nous a fait redescendre la colline. (valable en prenant ticket de métro! sinon on paye  le double sur place. Si vous avez des petits enfants, prenez un ticket de 10 trajets pour 10 euros, les enfants compte pas , vous les prenez dans les bras pour passer barrière).
En bas la station Para lel on a emprunté le métro jusqu’à Liceu et là clap de fin sur nos tribulations matinales.. miam miam.. dodo…
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C’est reposés que nous sommes sortis avec vélo et trottinette pour chasser un goûter. On a bien fait de prendre des forces car nous avons ensuite balader pendant prés de 3h. Et c’est là où je m’auto-congratule d’avoir insister pour rentrer les petits moyens de locomotion des enfants dans la voiture.  On a vu la ville et ces différents quartiers, on a cherché les dessins sur les murs, on a admiré de belles boutiques, on a essayer d’expliquer pourquoi des gens dormaient dans la rue, on a failli voler un bébé bulldog anglais, on a crié  des « holà » et des « adios ». Un chouette moment en famille. Barcelone même si elle a changé, a au moins le mérite d’être encore un poil décalée et de susciter la curiosité.
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bisous

Hold up touristique

Il y’a des parcours comme des rituels que l’on fait à chaque fois que l’on vient à Barcelone. L’un de nos favoris est de flâner dans les allées du marché couvert « la Boqueria »,  acheter de quoi  faire un picnic et filer au park Guëll. c’est ce que l’on a fait aujourd’hui.  Ce marché est toujours bondé, les étals mettent en appétits. On y trouve de tout. Et ce que l’on aime particulièrement ici ce sont les cornets de jambons et manchego à emporter.
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Alors ce petit parcours que l’on a fait quelques fois à deux , en peu de temps et s’en prêter plus attention que ça à ce qui nous entourait, s’ est transformé aujourd’hui en un véritable périple avec deux enfants, petits les enfants qui plus est.
La ville, la grande ville comme dit Charlie est un immense terrain de jeux pour des enfants qui habitent en temps normal dans un village tranquille.
On a pris le métro… LE METRO !! Et rends toi compte: on a filé comme des vers de terre à toute vitesse dans des tunnels sous la terre, on est passé par des barrières qui s’ouvrent toutes seules et des escalators géants qui montent presque dans le ciel. On a même acheté de l’eau dans une machine. La ville qui peut être pénible, bruyante et lassante, devient dans le regard de mes enfants une aventure. Je me mets aussi souvent que je peux dans leur peau, je me baisse pour voir comment ils perçoivent tout ça, et c’est vrai qu’avec des « lunettes magique de 3 ans et moins » et bien tout est plus rigolo.
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Nous voilà arrivés au Park Guëll. Choqués. Pourquoi… Ben lis ce qui suit.
La ville de Barcelone doit avoir ses caisses vides. Triste nouvelle car toi, si tu n’es jamais allé a Barcelone tu ne connaitras pas le park Guëll ouvert comme il fut jadis, comme un parc public. Tu ne connaitras pas les siestes du voyageur exténué sur les bancs de mosaïque. Tu ne pourras plus apprécier librement les musiciens qui se positionnaient dans la galerie des colonnes car l’acoustique y est exceptionnelle… Tu ne regarderas plus amusé tout les touristes essayant de se prendre en photo avec le meilleur angle à coté du lézard géant. Tu ne profiteras plus gratuitement de tout les jolis détails d’architecture de Gaudi,  qui faisaient de ce parc mon préféré au monde!  Fini.  Maintenant tu devras payer pour tout  ça et faire la queue longuement (parties en jaune sur la photo dessous). Tu perdras ton temps et ton argent. La mairie de barcelone a fait de ce parc jusque là ouvert à tous, un mini parc d’attraction. Tout est bouclé, fermé, enrubanné. Et c’est notre coup de gueule. contre Barcelone, contre la mairie, les politiques, bref la terre entière… Un jardin public doit rester public! Imaginez le Trocadero payant à Paris ou les jardins de la fontaine à Nîmes…
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C’est déçus que nous sommes ensuite rentrés à l’appartement pour un longue sieste. Et à la nuit tombée, c’est perché sur Vélo et trottinette que nous décidâmes de venger l’âme de Gaudi, attablés en terrasse de notre nouveau QG des vacances. Nous avons fait honneur à San Miguel avant d’aller déguster des pintxos succulents chez Bilbao Berria. Notez l’adresse si vous devez venir d’ici peu. Un régal pour les papilles et le porte monnaie.
Bisous chez vous.
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Hola!

Etre en vacances c’est déjà génial mais alors être en vacances quand tout le monde travaille c’est carrément jouissif. Surtout quand on commence la journée par un petit déjeuner espagnol. Chocolat chaud épais, churros et ribambelle de viennoiseries. Tu sais, celles qui brillent dans les vitrines, elles sont dorées ou fourrées à la crème pâtissière, ou au chocolat… Voir les deux. Petit déjeuner à 2000 calories par bouchée mais bon faut au moins ça pour nos aventuriers en culottes courtes.
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Le programme du jour était simple, visiter un coin de la ville que nous n’avions jamais fait ni Silvain ni moi : Le parc de la Ciutadella. On va dire que ce parc est un peu aux barcelonais ce que Central park est aux new yorkais. C’est à dire un poumon vert dans la ville. La comparaison s’arrête là. A l’intérieur, un zoo, très fréquenté par les locaux. Peu de touristes ici, et pourtant pas donnée l’entrée par rapport à l’infrastructure proposée. Ceci dit beaucoup d’animaux, très proches, des jeux pour enfants superbes, les petits étaient ravis. On voulait amorcer la semaine par une surprise pour eux. Pari réussi.  Attention avalanches de photos qui suit… Et peu de Charlie qui ne veut pas qu’on voit sa varicelle. Princesse un jour, princesse toujours.

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Le reste de la journée fut tranquille, on a retrouvé notre quartier bouillonnant pour un apéro en terrasse. Presque  20° aujourd’hui. Bien. Bien. Et vous savez quoi ils ont tout compris ici… C’est quelque chose auquel je n’avais pas prêté attention avant,  mais sur chaque placette en centre ville se trouve des aires de jeux pour enfants. Alors si c’est pas de l’incitation à flâner en terrasse avec une cerveza fresca, je ne m’y connais pas. Sont fort ces espagnols!  Basile à trouver un gant pour son plus grand bonheur! Il se prend pour Mickael Jackson en ce moment et passe ces journées avec un gant. Un seul et fait tout avec. Et en plus il se trouve qu’il a la couche « bordé de nouille » comme on dit car où que l’on aille il en trouve un. Silvain lui aussi était heureux de sa trouvaille, il est rentré triomphant avec une grande croix en carton ramassée dans la poubelle en bas de l’immeuble pour notre mur de voyage!!
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La grande ville.

Premiers mots de Charlie « Y’a trop de monde ici » . Oui Barcelone ne change pas, que l’on soit ici en hiver ou en été, il y a des gens partout. Barcelone est indomptable, gaie, fêtarde… ça passe de tous cotés, ça braille, ça fourmille. Notre appartement est en plein centre historique, à 30m de la plaça reial pour les connaisseurs. C’est drôle je suis passée tant de fois dans ce quartier, à chacun de mes passages dans cette ville pour ainsi dire. Et voilà que maintenant j’y suis avec homme et enfants. Un bel appartement, aussi grand que notre maison !

 

Juste en dessous il y a un bar à tapas fréquenté jusque tard. Pour le calme ce n’est pas l’idéal mais bon faut savoir ce que l’on veut, on ne peut pas habiter au coeur d’une ville comme Barcelone et demander le silence. Quand on voyage, on essaye un maximum de se mettre au diapason de la vie locale du pays ou de la ville qui nous adopte pour les vacances. Nous sommes donc pour quelques jours barcelonais. On y a trouvé nos marques immédiatement. Les petits ont choisis leur chambre, on a sorti la patate modeler (pâte à modeler, on progresse sur le terme mais on y est pas encore!) et les livres, sauté sur les canapés et couru dans l’immense couloir pour finir en cascade au bout…

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Puis on est sorti prendre la température de la ville, les lumières de Noël sont toujours là, et le contraste avec les palmiers est plutôt sympa.  Il en faut pas plus pour plaire aux enfants. On a marché, puis râlé, on s’est émerveillé des hommes statues de la Rambla. On a cherché un endroit où manger que nous connaissions, nous l’avons retrouvé mais il était fermé… alors nous en avons cherché un second que nous connaissions aussi , cette fois il était ouvert. Toujours aussi copieux. Régalade. Quel bonheur autant pour les petits que les grands d’être à table, avec pleins d’assiettes à picorer et un verre frais à la main. On a de la chance à ce niveau là, nos enfants goutent à tout. Et c’est perché sur nos manteaux pliés, que Basile a expliqué aux petites pieuvres de quel bois il se chauffait.
Un premier jour de 2017, urbain, vivant, gourmand.
Vivement demain!
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Une nouvelle année…Ailleurs.

Depuis septembre on enchaine ici les petites contrariétés. tu sais les rhumes qui font la ronde avec les otites… Le lave vaisselle pour lequel tu as vendu un rein qui décède à l’âge prématuré de 3 ans, les fuites et provisions de travaux chez les locataires qui assassinent ton frêle livret A et les petits chantiers à la maison qui s’enchainent pompant au passage les dernières miettes d’énergie qu’il te restait.

Depuis quelques jours je suis au bout de ma vie, plutôt énergique habituellement, là clairement je rame. La varicelle inopinée de Charlie arrivée il y a deux jours à finie de m’achever.
Aussi après une annulation , de jour de l’an et de vacances au ski,  de dernière minute, je me suis sentie vidée. A tel point qu’aujourd’hui après le travail je suis allée chez mes parents m’engouffrant au fond d’un lit pour 4 heures. Juste dormir. Juste moi, le noir et mon cerveau en stand-by.
Entre temps l’homme a pris les choses en main, et quand je me décida finalement à rentrer auprès des miens me dit : « Demain nous partons a Barcelone pour une petite semaine « 
Et cette phrase douce comme une caresse et toute simple de prime abord, nous a bien valu quand même quelques sueurs froides.
Alors que les petits dorment et que nous bouclons quelques bonnes adresses pour les vacances, nous entendons comme une déflagration dans la rue. Un choc énorme.
Nous sortons en catastrophe, en chaussette et en courant. Là quatre jeunes trés éméchés, aux neurones visiblement en sous nombre, viennent de percuter avec leur voiture-poubelle  la maison de la voisine jouxtant notre portillon. Evitant par miracle le Duster garé juste derrière et le camion de Silvain juste devant.
Moins deux plus de voiture pour partir…
Après avoir demandé aux jeunes de porter (ben oui ils ont réussi à arracher une roue dans le choc) leur voiture pour au moins mieux la « garer » contre le mur , nous rentrons un poil hébétés de cette scène rocambolesque, et continuons nos activités.
Quelque minutes plus tard c’est le propriétaire de l’appartement actuellement en vacances en Argentine qui nous contacte pour annuler la location de demain.
Voilà comment illustrer parfaitement le concept de la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Puis re-message du gars, finalement tout est bon.
Me languis-je 2017 ?  OUI!
Nous allons donc passer les premiers jours de cette nouvelle année à Barcelone.
Nous connaissons très bien cette ville. Mais cette fois, c’est une visite un peu différente car c’est notre première fois en famille.
Sinon, 2017 si tu m’entends, soit dépaysante, douce, rigolote et surprenante. Notre mission sera quant à nous d’embellir notre quotidien de petites choses et de grands voyages.