Depuis septembre on enchaine ici les petites contrariétés. tu sais les rhumes qui font la ronde avec les otites… Le lave vaisselle pour lequel tu as vendu un rein qui décède à l’âge prématuré de 3 ans, les fuites et provisions de travaux chez les locataires qui assassinent ton frêle livret A et les petits chantiers à la maison qui s’enchainent pompant au passage les dernières miettes d’énergie qu’il te restait.
Depuis quelques jours je suis au bout de ma vie, plutôt énergique habituellement, là clairement je rame. La varicelle inopinée de Charlie arrivée il y a deux jours à finie de m’achever.
Aussi après une annulation , de jour de l’an et de vacances au ski, de dernière minute, je me suis sentie vidée. A tel point qu’aujourd’hui après le travail je suis allée chez mes parents m’engouffrant au fond d’un lit pour 4 heures. Juste dormir. Juste moi, le noir et mon cerveau en stand-by.
Entre temps l’homme a pris les choses en main, et quand je me décida finalement à rentrer auprès des miens me dit : « Demain nous partons a Barcelone pour une petite semaine «
Et cette phrase douce comme une caresse et toute simple de prime abord, nous a bien valu quand même quelques sueurs froides.
Alors que les petits dorment et que nous bouclons quelques bonnes adresses pour les vacances, nous entendons comme une déflagration dans la rue. Un choc énorme.
Nous sortons en catastrophe, en chaussette et en courant. Là quatre jeunes trés éméchés, aux neurones visiblement en sous nombre, viennent de percuter avec leur voiture-poubelle la maison de la voisine jouxtant notre portillon. Evitant par miracle le Duster garé juste derrière et le camion de Silvain juste devant.
Moins deux plus de voiture pour partir…
Après avoir demandé aux jeunes de porter (ben oui ils ont réussi à arracher une roue dans le choc) leur voiture pour au moins mieux la « garer » contre le mur , nous rentrons un poil hébétés de cette scène rocambolesque, et continuons nos activités.
Quelque minutes plus tard c’est le propriétaire de l’appartement actuellement en vacances en Argentine qui nous contacte pour annuler la location de demain.
Voilà comment illustrer parfaitement le concept de la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Puis re-message du gars, finalement tout est bon.
Me languis-je 2017 ? OUI!
Nous allons donc passer les premiers jours de cette nouvelle année à Barcelone.
Nous connaissons très bien cette ville. Mais cette fois, c’est une visite un peu différente car c’est notre première fois en famille.
Sinon, 2017 si tu m’entends, soit dépaysante, douce, rigolote et surprenante. Notre mission sera quant à nous d’embellir notre quotidien de petites choses et de grands voyages.