La Croatie: le bilan

Alors bien évidemment en une semaine nous n’avons fait qu’une partie infime de la Croatie. Je ne prétend pas la connaitre, loin de là. Je vais vous parler surtout de notre organisation et où nous sommes allés.

Nous revenons enchantés de ce pays, les gens sont d’une gentillesse rare et surtout sincère. Pour vous donner plusieurs exemples: un cafetier sur Solta n’avait pas la monnaie à nous rendre pour nos deux cafés et jus des petits. Il n’a pas hésité une seconde et nous a dit de repasser pour payer plus tard.  Dodo lui nous a suivi en voiture à quelques minutes de notre départ, nous rejoignant sur le ferry pour nous rendre le biberon oublié sur l’évier. Et notre hôte de Split, a préféré monter avec Silvain en voiture pour ne pas qu’il tourne à chercher une place dans la ville. Et pour tout les sourires, les indications, les petites attentions, les croates sont parfaits.

L’île de Solta est comme nous l’avions imaginé, sauvage et calme. Parfait pour un voyage tranquille en famille avec des enfants petits.  A cet âge là on adore jeter des cailloux dans l’eau, regarder des poissons, chercher les crabes et prendre le temps. Pour les enfants plus âgés je pense qu’une autre île fera mieux l’affaire. Quoique.

Petite précision, ils ont des parcs pour enfants de compétition! partout!

On aurait aimé passé un peu plus de temps à Split, je pense que la ville vaut le détour mais ça sera l’occasion d’un week end prolongé rien que pour cette ville et Trogir à proximité. Concernant notre partie du périple dans la région des lacs de Plitvice. Nous conseillons vraiment etno house plitvice selo, certes cet endroit à un coût, mais le service est à la hauteur et les infrastructures pour les enfants géniales. Le camp est à 600 m de l’entrée N°3 du parc, on a pu donc laissé la voiture au parking chargée et  prête à partir.  Si vous faites le parc , n’hésitez pas à combiner, marche à pieds, bateau et navette. La navette est dite panoramique mais que nenni vous ne verrez rien des chutes juste la forêt. Mais elle est utile pour s’alléger d’une étape de randonnée ou quand on a des enfants. Emporter aussi un panier picnic car les selfs sur place ne sont pas géniaux. Il y a par contre des toilettes partout et des coins pour s’installer aussi. L’endroit est bien pensé et bien entretenu, c’est plaisant , par contre je pense qu’entre juin et fin septembre c’est infernal. Et vous aurez plus l’impression d’être dans un parc d’attraction qu’un parc naturel au vu du nombre de touristes. On a échappé à mon avis de justesse à la foule.

Sinon pour le voyage en famille lui même, et bien on est heureux d’être ensemble, les enfants ont été plutôt sympas comme d’habitude j’allais dire. En tout cas à froid, c’est ce qui me vient à l’esprit. Nous sommes chanceux. Mais je tiens quand même à préciser pour ceux qui d’entre vous qui croient peut être que nous avons des enfants modèles, et que c’est pour cela que nous pouvons faire ce que nous faisons avec eux. Rassurez vous. Non nous ne vivons pas au pays des bisounours. Comme chez vous les habits à peine enfilés sont déjà tachés. Comme vous ils veulent mettre un bonnet alors qu’il fait 30° ou des claquettes sous la pluie. Comme vous ils disent non à presque tout. Nous avons des enfants de 4 ans et 2 ans. Ce qui implique un comportement de leur âge où que nous soyons. les voyages comptant pareil voir triple. Un enfant reste un enfant où qu’il se trouve. Et le seul mérite que nous aillons c’est que nous ne faisons pas de cela un obstacle à notre envie de voir le monde.  Bref nous connaissons les verres cassés et renversés au restaurant, le fait de pouvoir nourrir un village entier au vu de ce qu’il y a sous la table après notre départ. Nous connaissons le gavage à la mie de pain, l’étouffement et le vomi au milieu d’une salle remplie de personnes qui aspirent à passer un bon moment. Ils ne tiennent pas en place, veulent tout toucher, parlent fort, chantent et dansent sur leur chaise. Nous connaissons comme vous de grands moments de solitude où l’enfant dernier a décidé qu’il ne marcherait plus, réclame les bras et se met à hurler dans des aigus insoupçonnés. Mais  un enfant c’est aussi un focus sur les choses que nous ne voyons plus.  Ils s’émerveillent et lient facilement contact. Malgré leur âge, ils savent dire bonjour, au revoir et merci à chaque fois dans la langue du pays où l’on se trouve. Et ils le font savoir! Avoir un enfant c’est une chance de transmettre. Nous leur transmettons le gout du voyage et de la découverte. Il y a des moments  comme chez vous plus facile que d’autres, et ne croyez pas qu’un décor de rêve amadou les tetes dures de nos chérubins.  Nos enfants sont comme nous avec des bons et mauvais jours. Mais les nôtres ont le mérite de suivre, de tout gouter, d’être polis et de profiter de chaque instant. Voilà ce topo pour ceux qui en lisant mes lignes se disent que ce que nous vivons ils ne pourraient pas le vivre avec leurs enfants qu’ils croient surement plus têtus ou plus turbulents. Rassurez vous chez les autres c’est pareil. Nous essayons seulement d’en faire une force.

Il en ressort que tous les membres de cette famille, du plus petit au plus grand, adorent voyager, on a réussi ça et nous en sommes fiers. Les prochaines vacances sont dans un grand moment, jusque là nous parlerons de ce dernier périple et nous nourrirons des photos souvenirs. Notre manière à nous de patienter.

J’espere que cette petite semaine  vous a fait du bien et vous a donné l’envie de nous suivre plus encore.

NB : pour ceux qui veulent du conseil pratique. le cout de la vie est presque le même qu’en France (restaurants, essence, autoroute…). Louer une voiture est quand même bien pratique. Nous sommes ravis des sièges Boostapack, et même si pour l’instant les enfants sont trop petits pour les porter en sac a dos, ils ont fait leur job dans la voiture. Il faut seulement que l’on s’équipe de tours de cou pour le dodo sur la route mais sinon rien à dire. Un bon investissement.

J’ai aussi passer des heures à coudre mes pochettes d’artistes  et je ne regrette pas. Charlie et Basile les adorent. Et cerise sur le gâteau : ça les occupe 1 heure non stop. Et à leur âge, être occuper une heure sans bouger c’est un miracle. Je me suis longuement auto- félicitée!!

Clap de fin

Chaque bonne chose à une fin dit on pour se donner du baume au coeur. Je déteste cette expression. Mais force est de constater que si ce ne sont pas chez nous les bonnes choses qui ont une fin, ce sont déjà nos vacances. Mais pour ce dernier jour, on a choisi ni plus ni moins l’un des plus beaux parcs naturels du monde. oui mesdames, messieurs ce parc est rentré au patrimoine mondial de l’unesco depuis 1979. Je crois qu’on peut y passer une vie à le découvrir, nous avons été plus humble, et décidé d’y jeter un oeil le temps d’une journée. Nous nous sommes concentrés sur la région des lacs  qui ne représente que 1% du parc mais n’en reste pas moins spectaculaire. Il y’a 16 lacs reliés entre eux par 92 cascades. Il y a différents parcours proposés (9 au total), et dans le prix du billet (gratuit jusqu’à 7 ans), il y a la traversé du grand lac en bateau et la navette qui relie les lacs inférieurs aux supérieurs.

Les parcours sont agrémentés de petits ponts de bois et de chemins dessinés sur l’eau très bien faits. Il y avait déjà la foule alors que la saison attaque à peine, pour vous dire l’engouement de l’endroit. J’ai beaucoup pensé à mon papa qui adore marcher et qui adorerait cet endroit. J’ai beaucoup pensé à ma maman qui n’aime pas spécialement marcher mais qui aurait aussi aimé cet endroit. Tout ça pour vous dire que c’est accessible à toutes et tous. Charlie a passé la journée à sauter et courir, Basile lui qui a des baobabs sous les pieds depuis la naissance, s’est endormi sur le bateau et à passer la plupart de la visite dans les bras de Morphée (enfin plutôt Silvain), et nous on a suivi notre gazelle tant bien que mal. Je peux vous dire que j’ai rarement vu  une petite fille de 4 ans avaler des journées aussi intense, toujours en sautillant et sans jamais se plaindre. C’est une baroudeuse dans l’âme : Curieuse, infatigable et joyeuse.

On a pas vu tout les lacs ni les grandes cascades faute de temps et d’organisation , car en milieu de journée nous avons dû reprendre la voiture pour 3h00  de route à nouveau vers le sud, afin de passer la nuit sur Split et être en place pour notre vol très matinal du dimanche.  Des vacances qui s’achèvent, une famille heureuse et fatiguée, de beaux souvenirs, et un topo en guise de conclusion qui se prépare pour ce voyage en Croatie. Je vous embrasse.

Photo bonus de mon héroïne

Du bleu au vert.

Hier nous avons quitté l’île de Solta, ses bleus d’eau, son ciel de feu, notre petite maison des vacances et nos hôtes adorables. Avec toujours un peu de vague à l’âme car cet endroit aura était notre le temps d’une parenthèse enchantée.

Nous avons repris le Ferry en direction du continent. Une pause à Split, juste  le temps de vous dire combien cette ville est jolie. Elle a le charme des villes de bord de mer et une histoire passée qui lui donne un cachet fou. Le centre ville est installé au milieu des ruines d’un vieux palais. Superbe. On y retourne samedi soir pour connaitre un peu mieux la demoiselle.

Puis on a prit la route pour presque 3 heures de trajet vers le nord de la Croatie, presque à la frontière de la Bosnie-Herzégovine, pour le parc national des lacs de Plitvice. En une semaine on est loin de pouvoir approfondir un pays, mais on s’est dit que ça aurait été dommage de passer à coté de cette merveille de la nature. Changement total de décor par rapport à l’île que nous avons quitté. Ici c’est la foret dense, d’un vert intense, habitée encore par des loups et des ours. Pour être opérationnels assez tôt le matin et profiter des lacs, nous avons posé nos valises à l’Etno house plitvica selo, c’était une surprise pour les petits. Et a voir leurs yeux briller, cela le fut pour nous aussi! L’endroit est hyper beau, perdu au milieu de la foret , un village éco-chic formée de cabanes en bois hyper confortables, une arènes de jeux en plein air pour les enfants, un mini zoo, un mini golf, stand de tir à l’arc digne de robin des bois, une salle de jeu intérieure, un restaurant, une piscine naturelle entourée de banquettes (fermée à cette saison). On vit un rêve de gosse d’être dans la peau de David Crocket le temps d’une nuit.

Photo bonus: un chevreau croate trop chou. Bisous.

Dodo et son bateau

Dodo habite la maison à coté de chez nous. Il a travaillé toute sa vie à Split et avec sa femme  a décidé, il y a déjà un certain temps, de passer une retraite paisible à Solta. Ils ont acheté et retapé la petite maison que nous louons. L’accueil et la gentillesse ils connaissent bien. Leur maison est un cocon et ils s’assurent que nous soyons toujours bien. Dodo nous a proposé rapidement après notre arrivée de nous amener sur son bateau. On a pas pu refuser une telle proposition. Il connait l’île sur le bout des doigts et cette petite aventure en compagnie d’un autochtone est un privilège. Dodo n’a pas encore de petits enfants et adore voir nos petits faire vivre sa routine. Il est servi.

Nous voilà donc parti vers une crique difficilement accessible et introuvable pour les touristes. Son bateau rempli de nous quatre, le moteur vrombit, l’excitation des enfants est  palpable. Au programme la découverte du coté sauvage de l’île et visible uniquement en bateau.

Vous dire qu’on a adoré est bien en dessous de la réalité. Les poumons gonflés à bloc par les embruns, le clapotis de l’eau dans nos oreilles et la nature vierge,  nous ont fait sentir le temps de cette balade au dessus du monde. On a vu un mi bouc / mi bouquetin regarder le large du haut de la falaise, un gang de cormorans se confondant avec les rochers plonger en cascade, des criques insoupçonnées, le fond à trente mètres de profondeur tellement l’eau est claire, des fauteuils en rotin attendant des rêveurs. On y a vu nos aspirations d’une vie simple. Le visage au vent, mon fils tenant encore en entier dans mes bras, j’ai arrêté le temps une minute juste pour moi.

Dodo nous a montré l’endroit où il venait souvent seul, juste pour boire un café et repartir. Les histoires qu’il avait avec ce petit bateau et son fils encore bébé. Il nous a parlé avec passion des péripéties de cette île, et comme il aimait  venir avec sa femme les jours d’hiver pour lire en se laissant guider par les flots.

Merci Dodo et ton bateau. J’espère retranscrire avec ces modestes lignes, la beauté de ton île.  Bisous chez vous.

Curiosités

Quand on part à l’étranger , nous aimons noter ces petites choses différentes de chez nous et c’est ce qui fait la découverte d’une autre culture.

La Croatie en générale, et cette petite île en particulier n’est pas en reste de curiosités et détails farfelus.

On peut croiser des douches sauvages (!), et il faudra vous baisser pour téléphoner à la cabine car l’arbre y a déjà sa place. Vous pourrez voir en faisant attention le plus petit des bateaux du port se nommer « Rambo » sans prétention aucune.

Les pelles des enfants ne croiseront jamais de bac a sable mais des bac à cailloux!

Dans notre village il n’y ni poste, ni commerces mais au milieu des ruines un parc pour enfants parfait! Et c’est le cas pour tous les villages de l’île.

En Croatie  on ne dit pas macédoine de légume mais « salade française », c’est une institution et ça n’existe pas en conserve. Les cavaliers croates ont inventé la cravate en appelant leur bande d’étoffe autour du cou « Hvrat » mais trop difficile à prononcer à la cour de Louis XIII ça devint « cravate ».  Sur l’île de Solta, le gâteau local s’appelle « paprenjak » dit gâteau au poivre mais en fait il y a dedans plusieurs épices ( clou de girofle, safran, cannelle, poivre) ramenées de leurs expéditions mais ne connaissant que le nom du poivre il le dire au poivre. Ce gâteau était leur station météo de l’époque. Au large s’ils étaient croustillants et durs, alors le temps serait beau, si par contre le gâteau se ramollissait, ça laissait présager le mauvais temps à venir.

Bisous iodés!

Vivre une carte postale

La premier jour a été sous le signe des transports. La voiture pour faire Générac-Marseille puis avion Marseille-Split, voiture à nouveau pour relier l’aéroport de Split à l’embarcadère, puis ferry pour continuer jusqu’à l’île de Solta et enfin voiture pour rejoindre notre village. Et tout ceci en une demi journée ou presque!
A cette saison et pour notre destination, on a croisé très peu de monde, il devait y avoir 10 voitures dans le bateau et une trentaine de personnes, dont 4 non croates: nous. C’est très agréable de ne pas faire partie d’une marée humaine touristique, et l’île est à nous.
Cette première journée de voyage faisait déjà partie des vacances. La traversée du continent vers les îles est magnifique et nous nous sommes rendu compte à partir de ce moment là que nous vivrions cette semaine au rythme de l’eau. Tu sais celle qui t’apaise, qui te berce , qui t’emporte loin de tout.

Mais la pierre n’est pas en reste, les villages sont un mélange méditérranéen et dalmate : des maisons en pierre et toits en lauze. C’est beau et simple. Beaucoup de terrasses, de treilles remplies de vigne, des oliviers et une garrigue préservée avec des points de vue sur la mer adriatique à couper le souffle. L’île est si petite qu’à peine un peu perché on aperçoit les autres îles autour.

Nous nous sommes réveillés avec l’envie de vérifier si la couleur de l’eau était toujours bien bleue. On a commencé par aller à la « plage aménagée » de Rogac, bon employer les termes de « plage » et a fortiori « aménagée » pour une île sauvage n’a pas de sens. En fait il s’agit d’une petite étendue de galets où l’on peut rentrer tranquillement dans l’eau. Sur cette île on se baigne très différemment de chez nous, il n’y a pas de sable et on profite de l’eau essentiellement à partir de petits pontons !

Puis on s’est dit qu’on allait le faire à la manière croate, et on a pris la route (tout est à 10 kms maxi), on a mis les voiles vers Necujam, on a observé le paysage, et en fait il y a qu’une une vraie route au milieu de l’île d’Est en Ouest, et plein de petits chemins piétons ou cyclable (vtt conseillé vu les pentes!!) qui descendent vers la mer.

C’est drôle généralement les îles ont plutôt une route de corniche et des chemins qui vont vers les hauteurs. là c’est l’inverse. La chance du débutant est en nous, on s’arrête, on se gare et on emprunte un chemin pentu. Aucun doute nous allons trouver en bas la mer. Oui mais quelle mer! Un chemin qui longe des tas de petits pontons surplombant une eau turquoise. Tant de beauté, puis une nature qui t’attrape à bras le corps, des côtes préservées. Probablement notre côte d’azur d’il y a 100 ans. Voilà nous sommes tout les quatre, quelque part dans le monde, quelque part dans une petite crique croate, à jeter les cailloux qui font le plus gros plouf.

Après ces émotions nous avions repéré sur la  place du village de Grohote, un café terrasse accolé à un square pour enfant très cool. Nous faisons toujours honneur à la bière locale, notre manière de nous intégrer. Puis ici ça ne parle pas anglais, les familles y viennent pour le café ou l’apéro, et les enfants s’amusent ensemble. C’est ce qui se passa.

L’appétit ouvert, notre journée au fil de l’eau continua avec un déjeuner dans un restaurant incroyable que nous avions vu depuis notre « plage » matinale à Rogac. Imaginez une terrasse surplombant la mer, pleins de petits niveaux, des treilles pour l’ombre et le bleu à perte de vue pour se perdre. Le pasarela est une carte postale. Des prix identiques à la France, mais des portions doubles et un acceuil hyper chaleureux.

On a fait le plein pour presque une vie de cette couleur magnétique. Une couleur de calanque, d’endroit apaisé et de vie tranquille.  Bises.

Croatie ou comment être loin de tout pour se retrouver

Cette semaine est une respiration.  Silvain a attaqué sa saison, on a donc commencé à se courir après. Un calendrier favorable ainsi qu’une bonne organisation, nous ont permis de poser quelques jours en même temps (au passage Djibril si tu me lis : merci!). Quant à  Charlie, elle manque l’école une semaine, mais on préparera des photos de ce voyage qu’elle commentera dés son retour en classe.

La Croatie nous est tombé dessus par hasard en fait. En déambulant sur les sites des compagnies aériennes, il y a quelques mois nous avons sauté sur une offre de vol sympa avec Volotea.  Et cerise sur le gâteau en plus de prix attractifs, la compagnie à reçu en janvier 2016  son inscription au certificat IOSA, donc logiquement on ne devrait pas s’écraser. Du coup de clavier en souris, on se balade sur Airbnb, on étudie la carte, on réfléchit où poser nos valises. La Croatie est vaste et variée. Le but de se voyage étant de se ressourcer, nous choisissons une île dont presque personne ne parle: Solta.  Elle est discrète, sauvage, authentique, mise à l’écart par ses voisines plus touristiques et plus festives.

Une île perdue dans la mer adriatique, 58 km2, 1500 habitants aux dernières nouvelles, principalement des pêcheurs : Parfait!

Pour la logistique Marseille-Split c’est 1h40 de vol. (On laisse notre voiture à Marseille via la réservation chèque parking, comme ça on est autonome).  En arrivant à Split nous louons une voiture (chez Sixt,), on grimpe tous dans le ferry et normalement après 1h de traversée on nous dépose sur l’île. Direction ensuite en voiture Donje Selo, village où se trouve la maison que nous avons choisi.

♥ SI VOUS SOUHAITEZ VOUS AUSSI LOUER VIA AIRBNB , N’HÉSITEZ PAS À UTILISER NOTRE LIEN DE PARRAINAGE  ♥

Nous voyageons léger, nous n’avons pas prit de bagages soute, d’abord parce qu’on ne part qu’une semaine, puis  comme ça on gagne aussi du temps en arrivant à ne pas attendre les valises. Les petits ont chacun leur sac à dos- rehausseur Boostapack, rempli de livres, jouets et pochette de coloriage cousue de mes blanches mains. Nous on a une valise cabine chacun et le sac appareil photo. On a droit à 10 kgs par personne ça devrait le faire. Nous sommes aussi de plus en plus léger car quand les enfants grandissent on s’affranchit de tout le matériel de bébé qui prend une place folle.

Voilà, nous avons compté les jours,et enfin nous y sommes. On a fermé la maison avec la routine dedans. Nous sommes à partir de maintenant quatre enfants surexcités à l’idée de découvrir un autre pays et vivre de nouvelles aventures.

La première aventure commence dés l’aéroport de Marseille avec notre traditionnelle photo de groupe avant le vol. D’habitude en deux temps trois mouvements c’est bouclé. La photo était pourtant bien partie mais c’était sans compter sur une dame qui passe devant, et c’est pas comme si elle avait tout l’aéroport pour passer hein?  Bref, nous voilà déconcentrés et la seconde d’après Basile glisse du chariot et fait un vol plané direction le sol! Résultat pas de photo de groupe et un mini nez en sang.

Le temps de la logistique pour faire arrêter le nez de saigner et boire un jus pour oublier l’incident, nous voilà nous dans le jus. Conclusion bis : nous galopons, on nous appelle au micro, on  redouble d’effort pour le galopage et ouf … on monte dans l’avion de justesse!!!

A peine le temps de décoller qu’on nous annonce une arrivée avec 30 minutes d’avance, et par la fenêtre la sublime côte adriatique qui se dessine…

Je vous embrasse et vous dis à très vite pour les premières impressions.