Voilà déjà on arrive à la dernière étape de notre road trip autour de la Floride. On a gardé Miami pour la fin car notre avion retour y décolle. Et on a bien fait Miami a tenu toutes ses promesses.
Nous avions en ligne de mire notre retour en France et l’hiver qui nous attend, alors on a vraiment apprécié les 30 degrés installés ici, la plage, la farniente et une certaine façon de vivre différente du reste de la Floride. Evidemment nous n’habitons pas à Miami alors je ne parlerai que de notre ressenti en vacances. La vie en vacances est très différente de la routine vous le savez. Nous nous sommes chouchoutés. On a pris un hôtel 1930 (Cavalier) sur Ocean Drive face à la plage, on a rendu la voiture à notre arrivée pour nous éviter les galères de parking et de circulation et on a prit que le bon.







Miami Beach c’est les cabanes colorées sur la plage, les mythiques hôtels art déco aux couleurs pastels qui bordent Ocean drive, les corps sculptés, qui déambulent en rollers ou en vélo, qui souffrent sur les nombreux appareils de muscu installés aux abords de la plage, les terrasses et les restos variés (ENFIN!).
C’est vraiment sympa la plage dans les villes, ça donne toujours une ambiance détendue. Moi ce que j’aime à la plage c’est lézarder bien sûr mais surtout observer. Je suis au théâtre.
A Miami Beach, les groupes de filles sont composées de 2 filles, elles proposent un balai surprenant tous les 5 mètres au bord de l’eau. La première (fille) pose mi cuisse dans l’eau, main dans les cheveux, puis 3/4 profil et enfin tourne dos à la photographe face à l’océan et revient de face en mimant d’éclabousser le/la futur(e) spectateur (trice) de sa photo. Puis les rôles s’inversent la photographiée devient photographe, même patience, mêmes poses… Il y a aussi les marcheurs, de tout âge ils passent devant moi et parcourent la plage. Ils n’ont pas l’habitude des enfants sur Miami Beach. Au milieu du parcours des marcheurs au bord de l’eau, deux petits français (dont je ne citerai pas les noms !) s’amusaient à faire une muraille pour empêcher les vagues. J’ai ri intérieurement de voir leur réaction quand ils arrivaient au niveau du trou béant sur leur parcours normalement bien lisse et là , de le voir tout défoncé, cabossé… hésitation, consternation, et finalement déviation vers le sable pour contourner l’hérétique enfance. C’était drôle. Evidemment sur Miami Beach la star reste la cabane du sauveteur. Une différente pour chaque section. Les historiques ont été détruites par l’ouragan Andrew, en 1992, de nouvelles les ont remplacées en 1995, après le lancement d’un appel d’offres fait aux artistes et architectes. L’ironie c’est que ces cabanes mobiles à l’origine ( environ mi XVIII ème) permettaient l’accès à la mer aux femmes sans qu’elles soient vues en maillot . Aujourd’hui de nombreuses filles y grimpent dessus et prennent la pose, string le plus ficelle possible, fesse la plus bombée possible. Chaque plage est différente, la manière de s’y comporter aussi. On bronze différemment, on se baigne différemment mais une chose ne change jamais, chacun regarde vers la mer.










A Miami on parle Espagnol! Mais pas pour le folklore, beaucoup ne parle même pas l’anglais. Alors quand on se rend à Little Havana le dépaysement est total. C’est le quartier cubain, coloré et décontracté, on a adoré s’y promener, principalement sur la Calle Ocho où sont rassemblés les boutiques, les petites fabriques de cigares, le domino park, les restaurants et les fameux coqs disséminés un peu partout.


















On a aussi prit le temps de déambuler dans le quartier de Wynwood. Il n’y a pas si longtemps le quartier était hors des regards, peuplé de marginaux et SDF, composé essentiellement de hangars désaffectés. Ici les hommes comme les bâtiments étaient abandonnés. Un no man’s land sans touristes. Aujourd’hui il est le quartier incontournable du street art à Miami. Les concept stores et les restaurants branchés ponctuent les fresques incroyables. Il fait bon flâner et regarder partout. C’est un véritable musée à ciel ouvert et surtout c’est devenu le quartier le plus photogénique (pour ne pas dire instagrammable) mais attention c’est immense: 50 blocks ( pâté de maison) de fresque, soit vous le découvrez avec une visite guidée, soit comme nous par vous même en sachant que vous ne verrez pas tout. De toute façon le quartier est en constante mutation, les fresques changent très régulièrement, le propre du street art.












OU MANGER : ben en fait un peu partout ici .. Nous on a testé entre autres le LIMONCELLO, meilleur italien de la ville et c’est vrai qu’il était bon avec une focaccia à tomber. Puis le mexicain ALMA MEXICANA pour leurs burritos excellents et hyper copieux (à emporter sur la plage), et à Little Havana les empanadas à la viande chez EL PUB. Par contre la café cubain pour nous c’est une expérience ratée. On ne sucre pas le café et là il y a plus de sucre que de café. Mais on a gouté.
OU DORMIR : Sans aucun doute sur Ocean drive dans un des nombreux hôtel art déco, la plage est en face, la promenade à tout heure de la journée est géniale. Le spectacle est partout. Notre hôtel était dans une portion piétonne, agréable sans bruit, avec un bon restaurant, une décoration sympa et surtout l’accès au transat et serviette sur la plage. C’est l’hôtel CAVALIER.
QUOI FAIRE en 3 jours: Aller à la plage, louer des vélos ou roller et parcourir Miami Beach et surtout Ocean drive et sa superbe architecture Art Déco, découvrir la Calle Ocho dans Little Havana et flâner dans Wynwood (le musée Wynwood Walls est sympa et offre un condensé dans un cadre agréable) . il y a beaucoup plus à faire mais le mieux c’est encore de ne pas courir.
Voilà ici s’achève mon récit et notre voyage. J’espère que vous avez autant pris plaisir à me lire que j’en ai eu à vous raconter.

