Miami

Voilà déjà on arrive à la dernière étape de notre road trip autour de la Floride. On a gardé Miami pour la fin car notre avion retour y décolle. Et on a bien fait Miami a tenu toutes ses promesses.

Nous avions en ligne de mire notre retour en France et l’hiver qui nous attend, alors on a vraiment apprécié les 30 degrés installés ici, la plage, la farniente et une certaine façon de vivre différente du reste de la Floride. Evidemment nous n’habitons pas à Miami alors je ne parlerai que de notre ressenti en vacances. La vie en vacances est très différente de la routine vous le savez. Nous nous sommes chouchoutés. On a pris un hôtel 1930 (Cavalier) sur Ocean Drive face à la plage, on a rendu la voiture à notre arrivée pour nous éviter les galères de parking et de circulation et on a prit que le bon.

Miami Beach c’est les cabanes colorées sur la plage, les mythiques hôtels art déco aux couleurs pastels qui bordent Ocean drive, les corps sculptés, qui déambulent en rollers ou en vélo, qui souffrent sur les nombreux appareils de muscu installés aux abords de la plage, les terrasses et les restos variés (ENFIN!).

C’est vraiment sympa la plage dans les villes, ça donne toujours une ambiance détendue. Moi ce que j’aime à la plage c’est lézarder bien sûr mais surtout observer. Je suis au théâtre.

A Miami Beach, les groupes de filles sont composées de 2 filles, elles proposent un balai surprenant tous les 5 mètres au bord de l’eau. La première (fille) pose mi cuisse dans l’eau, main dans les cheveux, puis 3/4 profil et enfin tourne dos à la photographe face à l’océan et revient de face en mimant d’éclabousser le/la futur(e) spectateur (trice) de sa photo. Puis les rôles s’inversent la photographiée devient photographe, même patience, mêmes poses… Il y a aussi les marcheurs, de tout âge ils passent devant moi et parcourent la plage. Ils n’ont pas l’habitude des enfants sur Miami Beach. Au milieu du parcours des marcheurs au bord de l’eau, deux petits français (dont je ne citerai pas les noms !) s’amusaient à faire une muraille pour empêcher les vagues. J’ai ri intérieurement de voir leur réaction quand ils arrivaient au niveau du trou béant sur leur parcours normalement bien lisse et là , de le voir tout défoncé, cabossé… hésitation, consternation, et finalement déviation vers le sable pour contourner l’hérétique enfance. C’était drôle. Evidemment sur Miami Beach la star reste la cabane du sauveteur. Une différente pour chaque section. Les historiques ont été détruites par l’ouragan Andrew, en 1992, de nouvelles les ont remplacées en 1995, après le lancement d’un appel d’offres fait aux artistes et architectes. L’ironie c’est que ces cabanes mobiles à l’origine ( environ mi XVIII ème) permettaient l’accès à la mer aux femmes sans qu’elles soient vues en maillot . Aujourd’hui de nombreuses filles y grimpent dessus et prennent la pose, string le plus ficelle possible, fesse la plus bombée possible. Chaque plage est différente, la manière de s’y comporter aussi. On bronze différemment, on se baigne différemment mais une chose ne change jamais, chacun regarde vers la mer.

A Miami on parle Espagnol! Mais pas pour le folklore, beaucoup ne parle même pas l’anglais. Alors quand on se rend à Little Havana le dépaysement est total. C’est le quartier cubain, coloré et décontracté, on a adoré s’y promener, principalement sur la Calle Ocho où sont rassemblés les boutiques, les petites fabriques de cigares, le domino park, les restaurants et les fameux coqs disséminés un peu partout.

On a aussi prit le temps de déambuler dans le quartier de Wynwood. Il n’y a pas si longtemps le quartier était hors des regards, peuplé de marginaux et SDF, composé essentiellement de hangars désaffectés. Ici les hommes comme les bâtiments étaient abandonnés. Un no man’s land sans touristes. Aujourd’hui il est le quartier incontournable du street art à Miami. Les concept stores et les restaurants branchés ponctuent les fresques incroyables. Il fait bon flâner et regarder partout. C’est un véritable musée à ciel ouvert et surtout c’est devenu le quartier le plus photogénique (pour ne pas dire instagrammable) mais attention c’est immense: 50 blocks ( pâté de maison) de fresque, soit vous le découvrez avec une visite guidée, soit comme nous par vous même en sachant que vous ne verrez pas tout. De toute façon le quartier est en constante mutation, les fresques changent très régulièrement, le propre du street art.

OU MANGER : ben en fait un peu partout ici .. Nous on a testé entre autres le LIMONCELLO, meilleur italien de la ville et c’est vrai qu’il était bon avec une focaccia à tomber. Puis le mexicain ALMA MEXICANA pour leurs burritos excellents et hyper copieux (à emporter sur la plage), et à Little Havana les empanadas à la viande chez EL PUB. Par contre la café cubain pour nous c’est une expérience ratée. On ne sucre pas le café et là il y a plus de sucre que de café. Mais on a gouté.

OU DORMIR : Sans aucun doute sur Ocean drive dans un des nombreux hôtel art déco, la plage est en face, la promenade à tout heure de la journée est géniale. Le spectacle est partout. Notre hôtel était dans une portion piétonne, agréable sans bruit, avec un bon restaurant, une décoration sympa et surtout l’accès au transat et serviette sur la plage. C’est l’hôtel CAVALIER.

QUOI FAIRE en 3 jours: Aller à la plage, louer des vélos ou roller et parcourir Miami Beach et surtout Ocean drive et sa superbe architecture Art Déco, découvrir la Calle Ocho dans Little Havana et flâner dans Wynwood (le musée Wynwood Walls est sympa et offre un condensé dans un cadre agréable) . il y a beaucoup plus à faire mais le mieux c’est encore de ne pas courir.

Voilà ici s’achève mon récit et notre voyage. J’espère que vous avez autant pris plaisir à me lire que j’en ai eu à vous raconter.

Orlando

On ne pouvait pas venir en Floride en famille sans s’arrêter à Orlando, ville qui prend de l’ampleur dés 1965 quand Walt Disney décide d’y construire son premier parc d’attraction du même nom. Depuis Walt Disney World Resort à Orlando, c’est 4 parcs à thème et 2 parcs aquatiques. Concernant les 4 premiers, ils sont : Disney’s Magic Kingdom, Disney’s Hollywood Studios, Disney’s Animal Kingdom et Epcot. Les 2 parcs aquatiques sont Disney’s Typhoon Lagoon et Disney’s Blizzard Beach.

En 1990, Universal Studios ouvre son parc à thème et choisit également Orlando pour l’accueillir. Universal compte désormais deux parcs à thèmes et un parc aquatique, des dizaines d’hôtels et un City Walk bordé de restaurants.

On a choisi de faire 4 parcs sur 3 jours. C’est sportif. On n’a pas pu tout faire vous vous en doutez car nous n’étions pas les seuls à avoir eut cette idée! On a choisi pour notre programme Disney’s Magic Kingdom, Disney’s Hollywood studios et les deux parcs Universal (Universal studio et Island of Aventure) pour le dernier jour (ces 2 parcs sont collés contrairement à ceux de Disney).

Magic Kingdom c’est le parc originel avec les premiers personnages, les parades et la magie Disney, inauguré par Walt Disney lui même! Mais quand on a fait Disneyland Paris on peut dire que ce parc là n’apporte rien de plus si ce n’est que c’est le premier construit et que c’est à partir de celui ci que la ville a évolué vers un destin plus touristique qu’agricole (avant Orlando était surtout connue pour ses exploitations d’agrumes). Ceci dit on a fait l’ouverture et la fermeture, et pas mal d’attractions. On a prit le pass coupe file, attention il est différent de celui de Paris. Là on paye 20 dollars/ personne et on prend RDV avec une attraction. Le point négatif c’est qu’on ne peut prendre qu’un rendez vous à la fois donc il faut attendre d’avoir fait l’attraction pour en choisir une autre en coupe file (et on ne peut pas refaire la même immédiatement)… Mais bon ça nous a permis de gagner quelques heures précieuses et du piétinement en moins!

Hollywood Studio est aussi presque le même qu’à Paris sauf que là il y a tout l’univers Star Wars. Silvain est un grand fan , moi non mais je dois dire que les décors sont impressionnants et les attractions plutôt pas mal. On est d’ailleurs resté principalement dans ce thème là! Pas mal de visiteurs sont déguisés et jouent le jeu à fond, c’est surprenant et plutôt sympa.

Concernant les 2 parcs Universal , ça a été une très bonne surprise. On a adoré…TOUT! Les attractions, les thèmes choisis, les boutiques, les décors de malade ( je ne mets pas trop de photos comme ça la découverte si vous y venez ne sera que meilleure) et l’univers Harry Potter incroyable! Avec le recul on aurait du faire 1 jour Disney’s Hollywood Studio (juste pour Star Wars) et 2 jours Universal (d’autant qu’il ferme a 19h contre 21h pour Disney). Les parcs Universal sont immenses, y’a beaucoup à voir et à faire, sans compter les files d’attente car là le pass coupe file est prohibitif c’est 130 dollars HT /personne ! (pour 4 donc 620 $) Voilà un conseil si vous devez y aller, prévoyez au moins deux jours. Ah oui et évitez de faire l’attraction Popeye tout de suite! Pourquoi? Et bien disons que comme nous, si vous voyez que cette attraction n’a que 5 minutes d’attente contre en moyenne 120 minutes pour les autres, ne vous précipitez pas, observez! Y’a mammouth sous gravillon…. Effectivement trop contents pour une fois de passer vite fait, nous nous sommes jetés dans l’attraction et vous savez quoi… moins de 30 secondes après nous dévalions un rapide en bouée géante, arrosés par des seaux d’eau froide! Résultat des courses, nous sommes sortis trempés jusqu’au os et bons pour payer le séchoir à la sortie (7 $ business is business) qui n’a pas suffit.

Après la seconde guerre mondiale, beaucoup de soldats se sont installés à Orlando ce qui explique la construction de terrains réservés à la défense et la création du Kennedy Space Center (NASA) à Cap Canaveral. Comptez 40 minutes de route entre la ville et Cap Canaveral. C’était évidemment notre étape suivante. Les billets d’entrée ne sont pas donnés, la visite peut se faire en une journée si on ne prend pas le Tour Bus ( même en réservant en avance le tour était déjà complet, c’est dommage car on visite sous l’autorité d’un ancien astronaute toutes les rampes de lancement et l’histoire spatiale américaine) et le Astronaut training experience (pour l’entrainement il faut avoir plus de 10 ans, débourser 175 $ en supplément du billet et avoir 5 heures devant soi car c’est la durée de l’expérience). Alors évidemment être dans l’antre de la NASA c’est mythique : le premier homme sur la lune, les missions Apollo (d’ailleurs je vous conseille pour les petits et grands d’écouter les Odyssées de France inter en podcast avec l’histoire des missions Apollo 11 et Apollo 13) , le développement révolutionnaire d’Atlantis et Artemis. Puis on ne peut pas enlever aux Américains le sens du spectacle et de la mise en scène… Je voulais vous raconter mais Silvain dit que je « spoile ». Alors je vais juste vous dire que c’est spectaculaire. On voyage dans l’Espace avec différents simulateurs, on vit un décollage de fusée avec toutes les sensations. C’est une très belle visite, interactive, et ludique. On en ressort encore plus passionné et chamboulé par l’infiniment grand.

NB : On peut aussi participer à un lancement de fusée à Cap Canaveral. Mais ne programmez pas votre visite juste pour ce moment car la météo changeante fait que les lancements sont souvent retardés. Nous concernant il y en a eu un deux jours avant, on a espéré très fort qu’il soit retardé pour pouvoir le voir … mais cette fois non.

Prochaine étape Miami. Au plaisir de lire vos commentaires. Bises.

La rencontre

Un des grands moments de ce road trip si ce n’est le plus attendu…. Notre rencontre avec des lamantins. Je suis encore émue, au moment où j’écris ces mots, de ces moments si doux et néanmoins spectaculaires avec le « gentil géant ».

Le lamantin est en voie de disparition. C’est un énorme mammifère et pourtant si fragile. Il se nourrit d’herbes grasses qui se font de plus en plus rares et se il se trouve empoisonné par des marées rouges dues à l’utilisation de certains engrais humains. Ils perdent leur nourriture et leur habitat. Qui plus est la cause la plus fréquente de décès des lamantins est la collision avec les bateaux, les hélices et les jets ski. Encore un bon point pour l’homme. Il n’a aucun moyen de se défendre, c’est un herbivore pacifique qui aime les eaux chaudes et peu profondes, c’est pour cela qu’il est facilement tué ou abimé. Cerise sur le gâteau, en mai 2017, peu après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les autorités fédérales ont requalifiées les lamantins, les faisant passer d’espèce en danger à espèce menacée, ce qui a réduit les protections les entourant.

On trouve des lamantins partout en Floride mais nous avons choisi Crystal River pour les apercevoir car cette ville abrite le seul national wildlife refuge des USA spécialement crée pour protéger le lamantin. On peut les voir entre mi novembre et mi mars car ils quittent le golfe du Mexique pour aller dans des eaux plus chaudes alimentées par des sources. Dans cette zone où on peut les rencontrer, il y a 7 sanctuaires interdits aux activités humaines.

Quand on sait cela, je peux vous dire qu’on est vraiment reconnaissant de pouvoir encore les voir et les approcher. C’est fabuleux.

On a enfilé nos combinaisons, nos masques et on s’est glissé dans l’eau, doucement sans bruit, sans mouvements brusques. Le lamantin est très sensible et entend même les battements de votre coeur. Aussi il faut bien avoir à l’esprit que quand on rentre dans l’eau à cette période, on est chez eux. On rentre dans leur maison, on s’assoit à leur table et on s’incruste dans leur lit. Notre mission était d’être le plus discret possible. On ne parle pas, on bouge très peu (d’où la frite sous le ventre pour bien rester à la surface), on observe juste. Et là en dérivant, on voit au fond de l’eau une grosse masse, comme un caillou. Un lamantin qui dort la tête dans l’herbe. Ce sont des mammifères donc ils doivent rejoindre la surface pour respirer, quand ils dorment ils peuvent rester entre 8 et 15 minutes dans l’eau, puis comme des ballons ils remontent, prennent de l’air quelques secondes et se laissent retomber au fond en plantant sa tête dans la vase. Ils sont énormes entre 500 kg et 1 tonne et mesurent entre 3 et 5 mètres. Leur ballet est tout léger, jamais de mouvements rapides, et ne font ni bruit ni vague, juste quelques ronds à la surface quand ils redescendent, mais je peux vous dire qu’il a dû entendre fort nos coeurs à tous les quatre.

Deux videos de ces instants magiques. Cliquez sur les deux images qui suivent.

Après cette plongée fabuleuse, nous ne voulions pas les quitter comme ça. Nous avons donc été à Three Sisters Springs toujours à Crystal River, un de ces fameux sanctuaire où on peut les voir encore paisibles. L’endroit est paradisiaque et vu qu’ils y sont tranquilles, il se regroupent là par centaine. Au premier regard on croit que ce sont des gros cailloux ronds au fond de l’eau turquoise. La balade est agréable, les points de vue incroyables, on est resté longtemps à les regarder. Puis il a bien fallu partir, et on a espéré très fort que les enfants de nos enfants puissent connaitre les lamantins vivants et non pas seulement dessinés dans un livre à la rubrique des animaux disparus.

Crystal river est un coup de coeur. Les lamantins bien sûr y sont pour quelques chose mais la ville est sympa. Il y a de jolies balades, un petit centre et des boutiques aménagées dans d’anciennes maisons shaker, une aire de jeu pour enfant en bois immense et des écureuils accueillants! On quitte le calme de la bourgade pour son contraire avec Orlando et ses parcs à thème. Oui nous sommes schyzophrènes. Bisous

Allez une dernière video….Imaginez comme je me suis fait violence pour sélectionner les photos…

Sur la route

La route est un voyage à part entière. Quand on part d’une étape pour la suivante, la route qui nous permet de réaliser cette liaison est toujours une découverte. On évite les autoroutes, et c’est en prenant les chemins de traverses que nous pouvons découvrir bien mieux le pays. Nous avons environ 8 heures de route jusqu’à Tampa, autant l’apprécier et en faire un compagnon de voyage. Nous prenons le temps donc nous ne faisons pas ce trajet d’un trait, nous dormons une nuit à Naples.

Nous sommes partis des Keys en direction de la baie de Naples à l’Ouest, en empruntant la Route 41. Pourquoi celle ci ? Elle traverse les Everglades et le parc national de Cypress. C’était donc l’occasion de profiter à nouveau de ce paysage de marécage incroyable. La route est toute droite, il n’y a quasiment aucun virage. On traverse le territoire des tribus amérindiennes des  Miccosukee et des Séminoles qui sont aujourd’hui les deux seules reconnues en Floride par le gouvernement fédéral des États-Unis, même si les Séminoles par exemple ne reconnaissent pas le gouvernement. Nous nous sommes arrêtés faire un stop dans une station tenue par les Miccosukee, c’était cinématographique, rien n’a bougé depuis des lustres, une sorte de Bagdad Café version station service de Floride.

Puis nous avons à nouveau roulé sur ce ruban interminable sans se lasser. Si vous prenez la peine de regarder à coté au hasard ou bien suite aux cris d’un de vos enfants (!), c’est hallucinant vous verrez des centaines d’alligators qui se dorent la pilule sur la mangrove, des grosses tortues qui jouent aux équilibristes sur les cailloux, des oiseaux noirs, assez grands, ailes écartées qui sèchent sur les arbres, des ibis courageux qui en profitent pour balader dans le marais. Un vrai safari. Il y a un point aménagé avec ponton (« oasis center » vers le milieu de la route) où l’on peut s’arrêter en sécurité pour observer la nature. On ne peut descendre que là, c’est à vos risques et périls de descendre du véhicule ailleurs. Mieux vaut ne pas crever ou alors être très efficace.

Changement de paysage pour le lendemain où nous avions décidé de découvrir deux plages spéciales en passant par la route côtière, direction Tampa. La première est sur l’île de Sanibel, c’est une plage uniquement faite de coquillages, on devait chasser les plus beaux spécimens et manger tranquillement au bord de l’eau mais la route réserve toujours des surprises bonnes ou mauvaises.

Une fois la ville de Naples passée, en direction de Sanibel et Fort Myers, on traverse un paysage de désolation. Nous avons eut l’impression d’arriver sur champ de bataille juste après la bataille. Incroyable les maisons découpées, les pontons arrachés, des bateaux empilés, la route ensablée, des montagnes de débris et les palmiers sans palmes. Des quartiers généraux et des drapeaux américains partout. C’était dingue. On a vu directement les dégâts des deux ouragans de l’automne Ian et Nicole. On ne se rend pas compte de la violence et des conséquences de ces tempêtes depuis notre continent. J’ai fait quelques photos en gardant bien à l’esprit qu’il n’y a aucun voyeurisme de notre part, elles sont là pour illustrer mon propos.

Du coup notre plan de départ pour l’île de Sanibel s’est vu chamboulé vous imaginez bien. Les plages dans ce secteur sont impraticables et interdites. On a continué vers le Nord et la plage de Caspersen. Pourquoi cette plage? Elle est spéciale! C’est un ruban de sable très beau. On s’y gare facilement et gratuitement, on y accède par des petits pontons et là le spectacle est surprenant. Tout le long de la plage des gens de tout âge raclent le bord de l’eau avec des petits rateaux-filet (un peu comme pour ramasser les tellines chez nous) , mettent leur récolte sur des tamis et s’agitent! Ici le trésor c’est : les dents de requins! Les américains qui aiment les superlatifs l’appelle la capitale mondiale des dents de requins. Nous l’avons vérifié : avec de la patience et de la chance on peut ramasser des dents de requins! Je vous laisse imaginer notre excitation. Pour ne pas en perdre une miette nous avions prévu le pique nique et avions pour ambition d’en trouver au moins une chacun, équipés juste de nos mains. Concurrence déloyale des locaux qui arrivent ici armés : tamis flottant ou sur pied, racloir, seaux, glacière et chaises longues pour la pause. Mais en bons challengers, nous n’allions pas jeter l’éponge. Notre persévérance a bien été récompensée, nous repartons la tête haute et avec un petit butin!

On y trouve des petites dents mais aussi des dents de Mégalodons, c’était l’objectif de Basile mais là c’était ambitieux. Et je pense que la quête de toutes les personnes sur cette plage est la même : trouver une dent du superprédateur!

Savez vous que les dents sont noires car elles sont fossilisées, en fait on a ramassé des dents vieilles de millions d’années. A la décomposition des requins, les dents tombent au fond de l’eau, protégées par les sédiments, elles se fossilisent et à la faveur des courants marins et des tempêtes viennent s’échouer sur les plages. Fabuleux.

Et c’est en se rêvant aventuriers et paléontologues que nous remontons dans la voiture pour Tampa.

TAMPA mérite un arrêt. C’est une grande ville avec un quartier d’affaire, une baie et des yachts de luxe mais il y a un brin d’histoire et de culture qu’on a pas trouvé jusque là et qui nous a plu.

On a découvert le Musée Dali très sympa avec une collection impressionnante et surtout un parcours très ludique à faire avec les enfants dans la mesure où certaine oeuvre prennent vie avec l’application du Musée. Le petit snack du musée est sympa, pas donné mais ça permet de faire une pause.

Deuxième visite qui nous a emballé, vraiment c’est la visite du Heritage village à Pinellas county. Pour résumé c’est un grand parc avec des maisons d’époque où l’on peut voir le mobilier, la façon de vivre, c’est très bien fait et on y passe facilement une après midi. On visite autant une cabane de pêcheur, qu’une ferme, une école et jusqu’à la maison bourgeoise. Juste à coté il ya un jardin botanique. Et c’est assez rare en Floride pour le souligner ces deux entrées sont totalement gratuites! On y a passé un très bon moment.

Enfin a ne pas manquer c’est le quartier d’Ybor city avec sa fameuse rue septima. C’est le quartier historique de la ville. C’est vrai qu’il mérite à mon gout un peu plus de rénovation et de développement mais y’a déjà une base. Fondé en 1880 par les fabricants de cigares il a connu une apogée jusqu’à la seconde guerre mondiale où il fut délaissé par les habitants. On y trouve de jolies façades, des boutiques de cigares et le restaurant mythique Columbia qui ne cesse de s’agrandir. On n’y va pas pour de la grande cuisine mais le cadre est vraiment chouette et impressionnant. Ce quartier est une respiration dans la bouillonnante Tampa. Mais ça reste petit et la visite prend une petite demi journée en trainant. Il y manque à notre gouts des terrasses pour se poser, des petits boutiques pour flâner… Les américains ont préferés y installer des nights club. Toujours la même problématique de conservation du patrimoine et valorisation de l’architecture qui revient ici. Les choix ne sont pas judicieux nous trouvons.

En toute fin d’après midi aller promener du coté d’ARMATURE WORKS, c’est une grande hall bien rénovée avec à l’intérieur des boutiques de déco et surtout une variété hallucinante de restaurant. On commande où on veut et on s’installe où on veut. C’est vraiment bien. Le cadre est très agréable, la nourriture top. Il y a des rooftops, des terrasses, des jeux de dame géant et une promenade le long de l’Hillsborough river.

On a passé deux jours a Tampa très agréable et maintenant direction l’ étape très attendue de Chrystal River et ses lamentins.

The Keys

Les Keys sont un archipel d’îles et îlots à l’extrême sud de la Floride. On y va par la ROUTE 1, mythique route américaine qui part de la frontière du Canada, longe la côte Est des USA jusqu’à Key West, avec pour point d’orgue le Seven Mile Bridge. C’est ce fameux pont sur la mer, qui relie les îles entre elles. Je n’ai pas pu faire de photo correcte car nous avions le soleil pile en face de nous, mais je vous joins une photo trouvée sur le net (je n’ai pas trouvé l’auteur). Attention sur la photo la route est déserte ce qui n’est pas le cas en réalité! Nous allons nous arrêter à Key Largo, Marathon à l’aller (1 nuit), Key West (3 nuits) et Islamorada au retour (1 nuit).

Nous avons décidé de rester dans les Keys cinq nuits, histoire de faire plusieurs stops, et de profiter de Key West, la dernière île.

Nous sommes arrivés à Key Largo en début d’après-midi, c’est la première île des Keys. Nous avons fait un stop pour l’après midi au John Pennekamp Coral Reef State Park, c’est un parc avec accès à la mer. Les américains ont auto proclamés que c’était un des meilleurs spots du monde de plongée. Honnêtement on a un gros doute! Avant de reprendre la route nous sommes entrés au Miller’s village, petite boutique déjantée, suffisamment originale pour qu’on s’y arrête.

Stop suivant l’île de Marathon où nous passons une nuit. Nous profitons de Sombrero beach, petite plage sympa et surtout on fait le plein de soleil et de vitamine D. Que vous dire sur la plage typique américaine? Les enfants jouent au football américain au bord de l’eau, les filles ne font pas seins nus, on y vient toujours avec des grosses glacières remplies de sodas et bière. C’est ultra aménagé : il y a des douches de pieds, des douches tout court, des toilettes, des espaces verts avec pergolas et barbecue…, des espaces de beach volley. Cette plage est aussi connue pour être un endroit de nidification de la tortue caouanne et elle est fermée a 90 % quand c’est la période.

Nous avons aussi visité l’hôpital des tortues, une longue visite en anglais, plutôt bien faite si on comprend. Il s’agit du premier hôpital certifié au monde pour tortues. Puis on a reprit la route direction la très attendue Key West.

Notre conseil, et pas des moindres, prendre uniquement un logement dans le centre historique de Key West. Les prix clairement sont abusés mais c’est pour le coup l’endroit le plus sympa des Keys et vous regretterez d’être à l’écart. Tout ici est extrêmement cher pour ce que c’est. On dirait chez nous que c’est sur-côté. Effectivement ça l’est. Oui les maisons sont jolies et au moins il n’y a pas de grosses routes qui traversent le centre. Mais mon dieu quel gâchis! Quand je vois en France nos villages protégés, sauvegardés, je me dis que la notion d’authenticité et de patrimoine n’est pas la même partout. D’un village paisible à la base peuplé d’excentriques regroupant plutôt les hippies et la communauté gay c’est devenu un « village boutique ». L’esprit des Caraïbes se retrouve dans le climat tropical certes, les maisons colorées et les coqs qui baladent un peu partout. En lisant ces lignes vous devez me trouver très critique mais faut dire que nous avions placé la barre peut être un peu haute sur cette étape et surtout que nous avions sous estimé l’invasion du business. Ici vous verrez des crêpes au sucre à 10 dollars et des gens qui crient « amazing« , une nuit n’est jamais en dessous de 500 dollars (pour des prestations très moyen gamme), des magasins sur-climatisés, du bling bling, des pubs ouverts 24h/24 avec une sono ahurissante, un tour en petit train à 4 pour 125 dollars, des gens qui baladent leurs chiens en poussettes. Heureusement il n’y a pas que ça, nous avons visité la maison d’Ernest Hemingway où il a vécu entre 1927 et 1939, elle est sublime et la visite est passionnante (les enfants du coup veulent lire Le vieil homme et la mer). Nous avons garé la voiture et arpenté le centre à pied dans tout les sens, nous avons accompagné le soleil dans son couché chaque soir au Mallory square où toute sorte de saltimbanques se donnent rendez vous, nous avons gouté de la bière à la noix de coco, les key lime pie, et des sandwichs au homard, nous avons été là, au Mile 0 de la route US 1 (c’est à dire le début de la route US1). Nous sommes conscients de notre chance de découvrir le monde, ce qui n’empêche pas l’esprit critique et l’analyse. Attention il s’agit toujours de nos opinions d’adultes, les enfants ont une toute autre vision et c’est en ça que c’est génial de voyager avec eux. Nous espérons pouvoir le faire le plus longtemps possible.

Pour terminer notre périple dans les Keys nous nous arrêtons à Islamorada. Il s’agit d’un stop dodo pour éviter une route trop longue jusqu’à la prochaine étape. Nous n’avons cependant pas manqué de donner à manger aux tarpons (gros poissons pouvant mesurer jusqu’à 3 mètres) chez Robbie’s (restaurant sympa au demeurant avec des billets de 1 dollars accrochés partout, des stands d’artisans, des jeux d’extérieur…). Le but du jeu : Mettre la main à travers un filet ( à cause des pélicans) et attendre. Le tarpon ne tarde pas et saute pour attraper le petit poisson ! C’est surprenant ! Faire attention aux pélicans car ils sont opportunistes, peu farouches et guettent la moindre seconde d’inattention de votre part. On a vu des scènes de chapardage cocasses. Et au milieu de cette agitation, on a eut la chance de voir un lamantin curieux. Ils sont vraiment trop mignons et on croise les doigts très fort pour pouvoir en voir de prés lors de notre étape à Crystal River, mais ce n’est pas pour tout de suite…

Nous avons été très étonnés car en préparant ce voyage, les Keys sont définies comme telles : « un véritable petit coin de paradis réputé pour sa tranquillité et son authenticité« . Nous avons fait 3 îles différentes, nous y sommes restés cinq nuits (la moyenne étant d’une nuit), c’est dire si on a prit le temps de découvrir cette région, on a vu beaucoup de choses mais surement pas de la tranquillité et pas des masses d’authenticité. Alors toujours pareil cela dépend probablement de la saison, d’où on place le curseur, d’où l’on vient et ce que l’on a déjà vu. Ce qui nous a étonné de prime abord c’est la civilisation et la consommation à outrance. Les îles des Keys sont traversées par une grosse route, aux abords on y trouve toutes les franchises de mal bouffe et du béton. ( sauf la portion Marathon – Key west où il y a une mangrove encore protégée). Nous nous attendions à un archipel plutôt calme et caribéen, nous avons oublié que nous sommes tout de même aux USA et qu’est ce qui prime ? Le confort, la climatisation, les grosses voitures, manger vite et partout. Notre constat est sans appel, le seul endroit caribéen c’est le centre historique de Key West encore faut il y aller le porte monnaie bien rempli. Si vous comptez donc aller dans ce coin là prochainement notre conseil, est de rester juste une nuit ou deux à Key West CENTRE HISTORIQUE UNIQUEMENT, et de faire des stops à l’aller et au retour pour voir les curiosités sur la route. (les boites aux lettres, les boutiques farfelues, Robbie’s par exemple…)

Il y a quelque chose qui nous a amusé sur cette route c’est la chasse à la boite aux lettres la plus loufoque. Voici quelques spécimens, un jeu sympa pour toute la famille et qui donne un coté décalé aux Keys. Les nôtres paraissent bien classiques en comparaison.

Nous repartons de cette étape vers la baie de Naples à l’Ouest de la Floride, en passant par la route 41 qui traverse les Everglades. D’autres découvertes nous attendent. Nous vous embrassons bien fort.

Pour les infos pratiques à suivre, attention il y a bien d’autres adresses vous l’imaginez, je vous parle de celles seulement qui nous ont plu et que nous avons testé.

OU DORMIR : Pour Marathon nous avons dormi à Captain Pip’s (satisfaisant) , à Key West au Courtney’s place (pas à la hauteur mais bel emplacement et belle architecture) et à Islamorada à Hadley house (correct mais prix pas en rapport).

OU MANGER :

  • A Marathon nous avons manger le soir au Porky’s, trés cool sur les quais et au Seven mile Grill pour un petit dejeuner américain.
  • A Key West , le lobster Shack pour les sandwichs au homard, Bagatelle pour un diner plutôt chic dans une maison historique, La trattoria pour un italien qui ressemble à de l’italien, Ramshead pour le lunch du midi. Pour les gouters il y a les cookies géants chez Mattheessen’s Homemade et les key lime pie chez Kermit’s.
  • A Islamorada, allez chez Robbie’s le midi pour le lieu décontracté et l’attraction des tarpons, et le soir à Morada Bay ou chez Pierre’s pour deux lieux sublimes. Il ya aussi le Lorelei pour un repas sur la plage.

Les Everglades

Le blog reprend du service après plus de deux ans, épidémie et rénovation de maison ont eut raison de nos road trip. Pour celles et ceux qui aiment voyager ou qui aiment nous suivre! J’écris ici nos pérégrinations.

Apres 15 jours au Canada, plus précisément en Abitibi où habite mon frère , ma belle soeur et ma nièce, nous avons migré vers le soleil de Floride. Un grand écart américain, nous sommes passés d’une tempête hivernale historique à un climat tropical! Des chiens de traineaux aux alligators. L’aventure dans l’aventure!

Nous allons essayé d’explorer pendant trois semaines le Sunshine State. Nous avons prévu un road trip en 9 étapes très différentes avec pour point de départ les Everglades (point A) et point final Miami (point I). Je vous joins une carte ci-aprés .

On le sait on ne pourra pas tout explorer mais ça nous laisse déjà la possibilité d’un bon aperçu. Je ne vous le cache pas , nous sommes partis avec des a priori , qui vivra verra….

Notre première étape : les Everglades. A peine l’avion atterri nous avons loué la voiture qui nous accompagnera pour ce périple et nous avons filé au Sud de Miami. Les Everglades c’est  un parc national américain, un marais subtropical de 6000 km2, un endroit protégé donc et dingue. Il a été fondé en 1947 et depuis il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il faut payer  l’entrée comme tous les parcs aux USA (ici c’est 30 dollars pour 7 jours, mais si vous envisagez de visiter plusieurs parcs aux États-Unis (durant les douze prochains mois), le pass « America the Beautiful » (80$) permet d’accéder gratuitement à tous les parcs nationaux américains. Il y a trois entrée, sur notre séjour nous allons en faire deux. La première entrée est au sud de Miami, c’est celle ci que nous avons utilisée. La seconde sera par la suite pour traverser la Floride d’Est en Ouest.

Il n’y a qu’une seule route qui traverse le parc pour cette entrée. Tout au long de celle-ci, il y a des points de départ pour des trails à pied plus ou moins long. On peut rester dans le parc de quelques heures à une semaine si on le souhaite. Nous avons choisi 3 trails d’environ 40 minutes chacun : Anhinga Trail, le Gumbo Limbo Trail et le Mahogany Hammock, tous très different . Ce sont des sentiers aménagés sur des pontons car on traverse des marécages, des mangroves… C’est vraiment bien fait et les paysages sont sublimes. Ne pas oubliez que c’est aussi l’habitat privilégié des crocodiles et des alligators qui règnent ici en seigneurs. On a dû même passer gentiment à coté de quelques spécimens posés là… Il faut absolument respecter les règles de sécurité quand on le peut. Je dis quand on le peut car la règle c’est de ne pas s’approcher à moins de 4 mètres de l’animal, nous on a pas eut vraiment le choix car ils étaient au bord de notre chemin. On a avancé en apnée calmement. Un souvenir mémorable et exaltant! Puis le soleil commença a décliner alors on a décidé de poursuivre la route en voiture (route 9336) jusque au bout, pour voir le point le plus au sud des USA continentaux.

Voilà on est tout au Sud des USA

Je parle d’alligators et crocodiles mais la liste d’animaux dangereux est très impressionnante : panthères de Floride, lynx, ours, serpents… Depuis quelques années, on trouve aussi des pythons. Relâchés par accident dans le parc, ils ont pris d’assaut cet habitat dans lequel ils n’ont pas de prédateurs. Depuis, ils sont en surnombre. Un autre danger pour le promeneur n’est autre que le vautour, qui cause pas mal de dégradations aux voitures, en grignotant tout ce qui ressemble à du caoutchouc. Des panneaux sur les parking vous signalent ce petit désagrément! (on a prié pour la voiture de location).

On a aussi visité une ferme d’alligator où on a eut la chance de porter des jeunes de 3 ans. Basile en rêvait, il l’a fait! Et évidemment l’activité à ne pas manquer dans les Everglades et qu’on a tous en tête c’est le airboat. Pour se la jouer comme dans les « experts Miami, la série! ». La sensation de glisser sur l’eau est top, on plane au dessus des herbes, c’est grisant! (le bruit est épouvantable aussi, mais les casques sont prêtés  et il est interdit d’en faire dans le parc national lui même, c’est donc aux abords que l’on pratique ). 

Nous avons vraiment eut la sensation de vivre une carte postale. Imaginez le vent chaud, un peu humide. Regardez autour de vous si des paires d’yeux à peine sortis de l’eau ne vous observent pas. Essayez de voir ces marécages infinis, peuplés d’arbres bas et déformés. Ecoutez les cris d’oiseaux et les bruissements des serpents dans les herbes. Vous y êtes!

Pour avoir une idée de la sensation en Airboat un petite video ICI

Notre prochaine étape: les keys, je vous conte bientôt ces îles à l’esprit caraibéen plus proches de Cuba que des USA.

Quelques infos pratiques à suivre

OU DORMIR : Nous avons choisi le FAIRWAY INN à Florida city car en dehors de Miami et peu de circulation pour aller dans les Everglades. L’hôtel est juste un point de chute, à l’américaine , le look d’un motel avec piscine sur le parking. Typique.

OU MANGER : On a testé plusieurs endroits, pour le midi on a fait un stop a ROBERT IS HERE, une institution ici, c’est un marché de fruits et légumes locaux, avec des animaux et des trucks. Pour le soir on est allé dans le DOWNTOWN HOMESTEAD, centre historique très art déco, vraiment sympa. On y a trouvé la CASITA TEJAS, taqueria mexicaine (ici il ya une grosse communauté). Puis on ne pouvait pas partir sans gouter le vin local (un vin blanc type chardonnay à l’avocat) au domaine de Schnebly Redland’s winery (on y a aussi mangé, autant le vin c’est une découverte sympa autant la nourriture… par contre l’endroit est très chouette).

ENQUIQUINEMENTS : Rien a dire du coté des moustiques à cette période. Il parait que c’est invivable voir même inaccessible l’été. Ouf! On a croisé que des ratons laveurs écrasés pour l’instant mais même si c’est mignon, il ne faut pas s’en approcher, ils sont porteurs ici de la rage! Restez toujours sur les chemins balisés dans le parc pour plusieurs raisons. La plus évidente c’est que c’est rempli de bêtes sauvages. La seconde et pas des moindres c’est que trois plantes peuvent gravement vous empoisonner par simple contact. Sympa!

S’évader

Notre dernier hôte de ce « petit » périple mexicain est l’unique Holbox. Depuis deux ans que nous t’avons rencontré, tu n’as pas changé, tu as toujours ce petit je ne sais quoi qui fait battre nos cœurs. Un mélange de nonchalance et d’énergie positive. Tu nous as fait voir à nouveau la vie en bleue. La belle vie.

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À Holbox il n’y a rien à faire. Juste comtempler. Juste vivre chaque instant. Juste voir la beauté. Si je croyais au Paradis je l’imaginerai comme ça. Un endroit où on retrouve son horizon. J’ai réussi à ré apercevoir la mienne. Je l’avais perdue, malmenée quelque peu.

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Holbox a deux facettes. La vie le jour, calme et tournée vers la mer. Et la vie à la nuit tombée, animée et lunaire. Les quelques petites rues se remplissent, et on se demande où sont tout ces gens la journée quand on l’impression que la mer nous appartient. C’est bien. C’est doux. On s’y sent bien partout. Je crois aussi parcequ’on à ici un grand sentiment de liberté. On se sent libre de marcher pieds nus, de faire conduire les enfants. Libre de ne rien faire. Libre d’imaginer.

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Je vous conseille si vous allez à Holbox, de rendre votre voiture de location avant à cancun et de prendre un petit avion cancun /holbox. 570 dollars us pour 4. C’est p’us fun et ça évite de payer la location de la voiture le temps du séjour, le parking a chiquilla ainsi que la traversée en bateau. Et au retour pareil ça vous permet d’arriver le jour du départ à l’aéroport et de pas s’enquiquiner à cancun . Ville qui n’a aucun intérêt.

❤️ DORMIR : Maria Carlota. Décoration très belle et idéalement situé à côté du zocalo.

❤️ MANGER :

la conquista le soir, pour des hots dog et burgers Bons et peu chers dans un établissement local.

Los raices le midi, poisson ultra frais et ambiance concert dans le sable.

Los peleones manger sur le toit est très sympa (on adore leur chorizo) et si l’air marin vous rafraîchit trop ils prêtent des capes de catcheur et des plaids !

Las nubes pour un cocktail au coucher du soleil (mais arrivez avant 18h)

Et bien sûr les crêpes et marquesitas sur le zocalo.

Pour petit déjeuner Rosa Mexicana et Clandestino coffee shop pour leurs bagels et banana bread!

Il y a l’embarras du choix à holbox pour vos papilles. Faut tester.

Pour revivre notre première expérience à Holbox… C’est Ici.

Découvrir

Notre route se poursuit à Valladolid et pour la seconde fois le charme opère toujours. Imaginez une petite ville où les maisons sont des cubes de couleurs les uns a coté des autres, où les papys ne sortent jamais sans chapeau et les vieilles dames toujours bien mises dans leur robe blanche brodée. Une ville qui a su garder ses traditions et où il fait bon flâner. Les couleurs sont dingues, la douceur de vivre partout, et la gentillesse des gens n’est pas un mythe.

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Valladolid en plus d’être belle, est idéalement située pour visiter les sites mayas et les cenotes.

Nous avons choisi une journée à Coba. Nous avons préféré ce site à celui de Chichen Itza. Un peu moins  fréquenté car pas nommé merveille du monde. Mais très beau et il est possible de louer vélo et tricycle pour faire la balade à un prix ultra raisonnable. Je vous le conseille c’est trés amusant et moins fatiguant, bien que le site ne soit pas immense. (j’ai même pris tout les risques pour être au plus près de l’action 😂)

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Pour les cenotes, il ya en a partout, vous avez l’embarras du choix. Nous avons opté pour  l’hacienda San lorenzo de Oxman car aprés la route depuis Bacalar, celle ci est juste avant Valladolid et propose un snack au bord d’une piscine, l’entrée au cenote, et une dégustation de tequila! C’était parfait pour finir le trajet! Le concept est sympa, un poil bruyant mais familles mexicaines et touristes se partagent ce lieu particulier.

Puis évidemment le Cenote Zaci puisqu’il est à Valladolid. Un gros trou en plein centre! Moins impressionnant que le précédent mais à faire si vous êtes en ville. Un cenote c’est nager dans les entrailles de la terre. On ressent un mélange de bien être et d’appréhension car il ya au dessus de nos têtes plus de 40 mètres et sous nos pieds entre 50 et 100 métres selon les cas. C’est impressionant, unique et trés rafraichissant.

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Le minimum pour profiter de valladolid et ses environs est d’y séjourner trois jours mais on peut y rester bien plus, ne serait ce que pour visiter Izamal tout proche. 

Si vous souhaitez relire notre périple d’ Izamal à Valladolid de février 2018 c’est par Là.

❤️ DORMIR: casa Valladolid hôtel boutique. Situation idéale. Cadre hyper joli.Petit déjeuner inclus. Hyper clean. Bref je ne sais pas comment on s’est débrouillé mais on a eut sur booking un tarif à 8,40 euros la nuit/personne. Impressionnant vu les prestations.

 

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Profiter

Aprés Tulum c’est Bacalar qui nous acceuille. Les temps changent… et les paradis avec. Bacalar c’était l’endroit un peu secret, loin du vacarme de Cancun ou du chic de Tulum playa. Attention ce n’est pas non plus la folie mais en deux ans ( nous y étions en février 2018) nous avons pu déjà constater les transformations, l’engouement ainsi qu’une hausse significative des prix.

El pueblo magico mérite tout de même son nom. Et y passer un moment est un privilège.

Pas d’inquietude Bacalar reste quand même tranquille puisque la municipalité est adepte du  slow life . Alors que fait on dans cette petite ville ? On profite tout simplement et on vit au rythme de la lagune.

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3 jours sur place me semble l’idéal:

  • Un jour pour retomber en enfance à los rapidos. ce fameux bras rétrecit de la lagune qui permet de se laisser porter par le courant. On y vient en famille, on passe la journée. C’est trés sympa dans le  style guinguette.

 

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  • Un jour pour voguer, en silence et avec le vent de préférence. Il s’agit là de préserver un écosysteme donc de bannir les moteurs. Nous avons opté pour les petits catamarans. Les sensations sont géniales et se laisser guider par les éléménts et notre capitaine était vraiment appréciable.

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  • Une demi journée pour visiter le musée maya de Chetumal, capitale du quintanaroo et proche de Bacalar. Musée petit mais bien conçu et surtout une bonne introduction à notre prochaine visite de site maya. La ville en elle même n’a aucun intérêt si ce n’est cette introduction à la culture. L’autre demi journée se baigner dans la lagune, avec ou sans toboggans. Je conseille plutôt sans.

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Le soir glaces ou crèpes sur le petit zocalo. Il y a là trois ou quatre aires pour enfants. De quoi flâner en famille. Nous sommes tombés au début des festivités de carnaval. Rien à voir avec chez nous, et c’était sympa de se retrouver dans la vie locale et de voir comment on fête ailleurs. On ressort de ces quelques jours a Bacalar avec l’impression d’avoir des lunettes bleues tant les couleurs sont incroyables. On a profité, on a vécu au fil d’une lagune unique et magique.

 

 

❤️ Los rapidos en sortant de Bacalar direction Chetumal. Sur la gauche.

❤️ Tour en catamarans passer soit par Casa lamat (Costera Norte #1303) soit El Sebiche (sebastian). Compter bien 3h à 3h30 d’excursion. On vous propose deux horaires 11h ou 15h, préférez celui de 11h, le temps se couvre en fin d’apres midi.

❤️ Pour se baigner soit vous avez un accés direct de votre hotel ou airbnb par le biais d’un ponton, sinon allez au balnéario écologico. On a fait aussi le magic balneario de Bacalar pour les enfants, c’est pas top.

❤️ Petit Déjeuner et déjeuner: El socio (taquerria typique peu chère et bien servie), Enamora (excellent et sous les arbres) , El manati ( excellent et sublime patio tropical), La playita (vue sur la lagune).

❤️ Dîner : Sisimite, Finisterre, Barril Grill, Bertilla

❤️ Coktail : I Scream bar ( déco décalée, ambiance garantie, trés bonne playlist et pina colada à tomber)

 

Si vous souhaitez lire notre experience a Bacalar en février 2018, c’est ICI

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